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L’éducation postsecondaire en milieu francophone, défis et réflexions

Neuf panélistes lors du Congrès annuel du Campus Saint-Jean, à Edmonton, le 19 avril 2024.

Plusieurs experts se sont prononcés lors de la table ronde portant sur les états généraux de l’éducation postsecondaire en contexte minoritaire, au Congrès annuel du Campus Saint-Jean, à Edmonton.

Photo : Radio-Canada / Annie Verreault

Des chercheurs, experts et intéressés de l'ensemble du pays se sont rassemblés jeudi et vendredi pour le Congrès annuel du Campus Saint-Jean, à Edmonton. Cette année, les discussions ont tourné autour des enjeux de l’éducation postsecondaire francophone dans le contexte minoritaire.

Ayant pour but de favoriser des discussions sur ces questions et de mettre en lumière des solutions, le Congrès avait également pour objectif de mettre de l’avant le rôle du Campus Saint-Jean.

L’éducation en langue française constitue la pierre angulaire de la préservation culturelle et linguistique pour les communautés francophones en situation minoritaire.

Une citation de Hassan Safouhi, vice-doyen principal au Campus Saint-Jean

Des défis qui persistent

Les défis qui guettent l’éducation francophone postsecondaire en milieu minoritaire sont nombreux et ils dépassent les frontières albertaines.

Parmi eux se retrouvent notamment les ressources financières limitées, les difficultés liées à l’embauche de personnel ainsi que le recrutement et la rétention d’étudiants francophones.

La collaboration, une piste de solution

Pour faire face à ces défis, Denis Prud’homme, recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton, a évoqué la nécessité d’avoir une plus grande collaboration entre les établissements postsecondaires francophones en contexte minoritaire.

Cette piste de solution permettrait d’augmenter l'offre de programmes ainsi que leur attractivité, un moyen de retenir davantage d’étudiants francophones dans ce contexte où les ressources sont limitées, dit-il.

Si on fait du troc réciproque d'expertises complémentaires de part et d’autre, c’est évident qu’on va améliorer la qualité du programme.

Une citation de Denis Prud’homme, recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton

Cependant, la mise en œuvre d'une telle collaboration comporte son lot de défis. Denis Prud’homme souligne notamment que l’éducation est une compétence provinciale et que les conventions collectives sont différentes d’un établissement à l’autre, ce qui complique sa concrétisation.

Jason Carey, Doyen et chef de la direction du Campus Saint-Jean, estime pour sa part qu'il faut également un changement de paradigme. Il affirme que les obstacles sont surmontables et que les avantages se feraient ressentir localement, mais également à l’échelle du pays.

On doit pouvoir trouver des moyens de travailler ensemble pour pouvoir augmenter notre offre et vraiment desservir la population générale du Canada.

Une citation de Jason Carey, doyen et chef de la direction du Campus Saint-Jean

Les universités ne sont pas habituées à travailler ensemble. [Elles] travaillent toujours en rivalité les unes avec les autres, ajoute Linda Cardinal, vice-rectrice adjointe à la recherche à l’Université de l’Ontario français.

Elle estime que les universités québécoises présentent un modèle de collaboration intéressant, qui pourrait servir d'inspiration aux établissements postsecondaires en milieu minoritaire.

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