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Grève dans le transport scolaire : le syndicat dénonce le « manque de respect » du CSS

Des grévistes.

Les conducteurs syndiqués du transporteur Camille Mailloux sont en grève et ont organisé une ligne de piquetage devant les locaux à Rivière-du-Loup.

Photo : Radio-Canada / Fabienne Tercaefs

Le recours à un autre transporteur scolaire pour maintenir certains trajets par le Centre de services scolaire (CSS) de Kamouraska–Rivière-du-Loup ne passe pas pour le syndicat des chauffeurs d'Autobus Camille Mailloux RDL, qui débraye pour cinq jours.

Alors que 2000 enfants de l'ouest du Bas-Saint-Laurent sont privés de transport scolaire pour une deuxième journée consécutive, le CSS admet faire appel à une autre entreprise de transport pour assurer deux de ses 26 trajets sur son territoire, mais il assure qu'il est dans ses droits.

Nous avons une obligation de maintenir le plus possible les services aux parents, ce qui fait que nos contrats nous permettent de trouver d’autres fournisseurs de services, ce qui a été possible pour deux trajets dans le secteur de Saint-Antonin, où le nombre d’élèves touchés était particulièrement élevé, écrit Antoine Déry, directeur général du Centre de services scolaire.

Il évoque aussi, pour expliquer cette situation, un débordement de la clientèle et des problèmes de sécurité aux abords de l'école primaire Lanouette de Saint-Antonin, établissement où convergent ces deux trajets.

Une ligne de piquetage.

En cette deuxième journée de débrayage, des chauffeurs d'Autobus Camille Mailloux RDL ont organisé une ligne de piquetage dans les rues de Rivière-du-Loup vendredi.

Photo : Radio-Canada / Fabienne Tercaefs

N'empêche, le syndicat qui représente la quarantaine de chauffeurs d'Autobus Camille Mailloux RDL dénonce ce choix. C'est sûr que nous, on voit ça comme un manque de respect, lance Pauline Bélanger, présidente du conseil central de la CSN pour le Bas-Saint-Laurent.

On se pose des questions parce que dans le contrat de service que [le CSS] a avec Autobus Camille Mailloux, il y a des clauses prévues en cas de grève, et on est en droit de se demander si ces clauses-là ont été respectées avant de faire appel à d'autres transporteurs, explique la syndicaliste. Ses membres réclament de meilleurs salaires, ceux-ci se situant actuellement autour de 25 000 $ par année.

Toujours par écrit, le directeur général du Centre de services scolaire a rappelé que l'établissement scolaire est le client et non l'employeur d'Autobus Camille Mailloux RDL. Le centre de services scolaire ne commente ni n’intervient dans les relations de travail de ses fournisseurs de services.

Avec les informations de Fabienne Tercaefs

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