•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Des syndicats veulent que les nouveaux traversiers soient construits en C.-B.

Un traversier sur l'eau.

En Colombie-Britannique, on pourra bientôt voyager à bord de traversiers hybrides de BC Ferries. (Photo d'archives)

Photo : BC Ferries

Radio-Canada

Alors que la Société des traversiers de la Colombie-Britannique (BC Ferries) se prépare à sélectionner le chantier naval qui construira sept nouveaux grands traversiers, des syndicats exhortent la société à créer des emplois dans la province plutôt qu’outre-mer.

Ces sept nouveaux grands navires remplaceront la flotte vieillissante qui relie l'île de Vancouver, la côte Sunshine et le Grand Vancouver et sont destinés aux trajets les plus achalandés de BC Ferries.

La Société affirme que les traversiers pourront accueillir 2100 passagers, ce qui est beaucoup plus que la capacité actuelle de 1500 de certains navires qui seront retirés de la circulation.

Les navires seront équipés d'un moteur hybride et pourraient être convertis à un modèle 100 % électrique lorsque les infrastructures de recharge seront en place.

Savoir-faire local

C'est une occasion incroyable de mettre à profit le savoir-faire et la main-d'œuvre britanno-colombienne, dit Phil Venoit, de la section locale de la Fraternité internationale des ouvriers en électricité (FIOE).

La FIOE fait partie des syndicats qui demandent à BC Ferries de choisir une entreprise de Colombie-Britannique pour la construction de ces navires.

Une immense grue se dresse au milieu d'une cour du chantier naval.

Le chantier naval Seaspan à Vancouver.

Photo : La Presse canadienne / Darryl Dyck

Selon les syndicats, l'argent des contribuables devrait financer des emplois bien rémunérés dans la province, plutôt qu’outre-mer.

La main-d'œuvre locale est formée pour utiliser les systèmes automatisés et les dernières technologies, comme l'explique l'architecte naval à la retraite Dan McGreer.

Meilleur rapport qualité-prix

Des passagers qui s'enlacent sur le pont d'un traversier de BC Ferries.

Le premier des sept navires pourrait être prêt à entrer en service en 2029. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Justine Beaulieu-Poudrier

BC Ferries affirme que le contrat sera accordé à l’entreprise qui pourra respecter toutes les exigences et offrir le meilleur prix.

Le chantier naval choisi, qu’il soit local ou pas, doit être capable de construire des traversiers sécuritaires et de grande qualité et nous les livrer à temps, précise Jeff Groot, un porte-parole de BC Ferries.

Il explique que la société ne peut pas augmenter les tarifs des passagers parce que les coûts de construction en Colombie-Britannique sont plus élevés.

L'architecte naval à la retraite Dan McGreer admet que les chantiers d’Europe et d’Asie pourraient probablement construire les navires à plus faible coût. ll y a des avantages à construire les traversiers en Colombie-Britannique : tout le travail et les salaires restent ici , ajoute-t-il toutefois.

Les chantiers maritimes canadiens ont été encouragés à proposer leur candidature , a déclaré le ministère des Transports de la province dans un courriel. Les chantiers de la Colombie-Britannique et leurs employés qualifiés bénéficient déjà de contrats de réparations et remises en état avec la Société des traversiers.

Le premier des sept navires pourrait être prêt à entrer en service en 2029.

Avec les informations Courtney Dickson et Emma Hautecoeur

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Infolettre ICI Colombie-Britanique

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Colombie-Britanique.