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La policière Stéphanie Dorval défend ses actions au jour 2 de son procès

Gros plan d'un marteau de juge.

La policière Stéphanie Dorval a témoigné au jour 2 de son procès.

Photo : iStock / Wavebreakmedia

La policière Stéphanie Dorval assure avoir frappé une citoyenne avec l’objectif de se défaire de son emprise lors d’une intervention musclée survenue à Val-d’Or en mai 2019.

La policière de la Sûreté du Québec (SQ) a témoigné jeudi au jour 2 de son procès, où elle fait face à des accusations de voies de fait et d’avoir fabriqué un faux document.

Selon l’agente Dorval, l’altercation est survenue après que la présumée victime eut mal réagi à la réception de deux constats d’infraction. La femme aurait invectivé les policiers, les traitant de chiens.

C’est à ce moment que la policière s’est retournée vers elle pour l’aviser qu’elle venait de commettre une nouvelle infraction en les injuriant. Après lui avoir touché le bras pour lui dire de se calmer, Stéphanie Dorval affirme que la femme l’a agrippée au cou, ce qui a amené la policière à l’empoigner et à la pousser sur une voiture.

Une courte échauffourée s’en est suivi, au cours de laquelle l’agente Dorval dit avoir employé une frappe de diversion au visage de la présumée victime, afin de réussir à se libérer de son emprise.

La policière a aussi témoigné que la vidéo de l’affrontement, filmée par le conjoint de la présumée victime, confirme sa version des faits.

Deux jours après l’arrestation de la femme pour voies de fait sur un agent de la paix, l’agente Dorval a rédigé un complément d’enquête, où elle a relaté l’agression dont elle aurait été victime, en vue d’éventuelles accusations contre la femme.

C’est ce rapport qui vaut une accusation de fabrication de faux documents à Stéphanie Dorval. Le ministère public, après une enquête des Services internes de la SQ menée en 2021, soutient que Stéphanie Dorval a voulu tromper en écrivant dans son rapport avoir été empoignée à la gorge lors de l’altercation.

Elle a témoigné jeudi avoir écrit son rapport de bonne foi et au mieux de ses connaissances, deux jours après des événements qui se sont passés très rapidement.

Le procès de Stéphanie Dorval doit se terminer vendredi. Le juge Marc Ouimette, de la Cour du Québec, entend mettre la cause en délibéré avant de rendre son verdict.

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