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Pas de « taxe piscine », mais une réflexion sur l’eau s’impose à Québec

Le barrage du lac Saint-Charles, principal source d'approvisionnement en eau potable de la Ville de Québec.

Le barrage du lac Saint-Charles, principale source d'approvisionnement en eau potable de la Ville de Québec.

Photo : Radio-Canada / Carl Boivin

Radio-Canada

Le maire Marchand n'a pas l'intention de taxer les propriétaires de piscines pour financer la mise à niveau des infrastructures municipales liées à l'eau. Il est cependant important selon lui de sensibiliser la population pour diminuer la consommation d'eau lors de la période estivale.

À quelques jours du début d'un comité plénier sur les enjeux liés à l'eau potable à Québec, le 25 avril, le maire a voulu se faire rassurant.

On n’est pas dans une urgence. Ce n’est pas une question de semaines [...] et si on n’agit pas avant mai, il va avoir une catastrophe, ce n’est pas ça du tout, avance le maire.

Bruno Marchand, lors de la conférence de presse de lundi matin.

Bruno Marchand.

Photo : Radio-Canada

Bruno Marchand convient toutefois que la Ville connaît une tendance lourde, notamment en ce qui a trait à la pression sur les cours d'eau, mis à mal par les changements climatiques.

La santé du lac Saint-Charles, qui approvisionne en eau potable la moitié de la population de Québec, demeure une source de préoccupation. On voit la tendance sur les questions climatiques et les effets que ça a sur nos réserves d'eau. [...] On voit la qualité de certains lacs autour du lac Saint-Charles, dans les bassins versants. [...] La qualité de l'eau s'altère, estime le premier magistrat.

Changements réglementaires

Bruno Marchand dit ne pas vouloir taxer les propriétaires de piscine, comme l'ont fait d'autres municipalités du Québec. On a évacué cette idée-là. On n’est pas là, tranche-t-il.

Il ne ferme pas la porte à retravailler la réglementation sur l'arrosage. Rappelons que depuis l'an passé, les citoyens peuvent arroser leur terrain une journée par semaine seulement, durant une période maximale de deux heures.

De l'eau sort d'un arroseur oscillant dans le gazon.

Un arroseur oscillant dans le gazon.

Photo : Radio-Canada / Frédéric Pepin

La Ville de Québec évalue que l’arrosage des pelouses demeure l’usage qui exerce le plus de pression sur ses réservoirs d’eau potable par temps sec.

Est-ce que la préoccupation est plus grande, oui ? Est-ce qu'on est en difficulté ? Non. Mais si on ne travaille pas mieux qu'on travaille là [...], on va se tromper, estime le maire.

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