La policière Stéphanie Dorval subit son procès pour voies de fait
Le palais de justice de Val-d'Or
Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry
Un affrontement musclé après le dépôt de deux constats d’infraction est au cœur du procès de la policière Stéphanie Dorval, qui s’est amorcé mercredi au palais de justice de Val-d’Or.
En début de procès, le ministère public a fait entendre la présumée victime, Louise Morin, en plus de présenter une vidéo de l’affrontement de mai 2019, filmé par son conjoint.
Cette vidéo montre l’agente Dorval déposer les constats d’infraction sur le toit de la voiture de la présumée victime, avant de repartir vers son véhicule de police. Un instant plus tard, l’agente revient rapidement vers Mme Morin qui, sans se rappeler des mots exacts, reconnaît avoir tenu des propos peu élogieux à son endroit.
L’agente Dorval a ensuite agrippé la femme par le bras pour lui plaquer le dos sur une autre voiture. Lors de la lutte physique qui s’ensuit, Louise Morin affirme avoir été frappée au visage par la policière. Ajoutant avoir fait un ou deux mouvements avec son bras pour se déprendre de son emprise, elle nie cependant avoir touché Stéphanie Dorval.
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Appelé à la barre des témoins en fin de journée, le collègue de Stéphanie Dorval lors de l’intervention, l’agent Antoine Morin, a déclaré avoir vu l’accusée asséner une frappe de diversion au visage de la présumée victime. Il lui a cependant été impossible de voir le mouvement des mains de Mme Morin pendant la bagarre.
Le policier a ensuite assisté Stéphanie Dorval pour conduire la femme vers le véhicule de police, où elle a été menottée et arrêtée. Selon le témoin, sa collègue lui a mentionné pendant l’intervention avoir été agrippée à la gorge par Mme Morin.
Le procès, présidé par le juge Marc Ouimette, de la Cour du Québec, reprend jeudi.
