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L’étrange héronnière du parc Stanley

Un oiseau dans un arbre, avril 2024.

Dacyn Holinda, de la Société écologique du parc Stanley, explique qu'avoir une colonie de hérons si près permet d'avoir un accès privilégié à ces oiseaux.

Photo : Radio-Canada / Monia Blanchet

Une colonie de grands hérons du Pacifique est de retour au parc Stanley, à Vancouver, où elle fait ses nids. Un endroit plutôt inusité pour ces oiseaux qui aiment habituellement la tranquillité.

Il y a un siècle, la colonie vivait au coeur du parc Stanley, à Brockton Point et autour du lac Beaver. Mais depuis 2001, ces hérons ont fait leur nid tout près de l’avenue Beach, entre les terrains de tennis, les stationnements et les sentiers pour piétons. Un endroit qui laisse certains experts perplexes.

Essayer de comprendre leurs agissements est souvent difficile. Ils sont très sensibles aux perturbations et au bruit. Mais de toute évidence, cette colonie s’est habituée à la présence d’humains, dit Dacyn Holinda, responsable des projets de conservation à la Société écologique du parc Stanley.

À la fin mars, on comptait 73 nids et plus de 100 grands hérons du Pacifique à cet endroit, mais le nombre de nids augmentera au cours du prochain mois.

Ces hérons resteront dans la colonie de février à la mi-juillet, moment où les petits peuvent voler de leurs propres ailes.

Après la saison de reproduction, ils vont rester dans le Grand Vancouver. On les verra surtout dans le parc Stanley et à Delta, explique Dacyn Holinda.

Des voitures et un vélo entant dans un parc, avril 2024.

Une colonie de grands hérons du Pacifique s'est installée à l'entrée du parc Stanley.

Photo : Radio-Canada / Monia Blanchet

Une population en déclin

Bien que le grand héron du Pacifique soit protégé par le gouvernement fédéral et provincial, on compte moins de 5000 individus dans le Grand Vancouver et leur population ne cesse de diminuer.

Les raisons principales de ce déclin sont les perturbations par les humains. C’est pourquoi nous surveillons cette espèce pour avoir une idée de la stabilité des colonies, ce qui va influencer la façon d’approcher les choses, dit Dacyn Holinda.

De plus, les grands hérons ont plusieurs prédateurs, dont le plus grand est le pygargue à tête blanche.

Ils s’en prennent surtout aux petits. Lorsqu'ils s’attaquent aux oeufs, les hérons sont moins protecteurs et quittent simplement leur nid. Ce qui permet aux corneilles d’en profiter aussi, explique Dacyn Holinda.

Des bandes de métal sur des arbres, avril 2024.

Cette protection en métal, autour des arbres, empêche les ratons laveurs de grimper jusqu'aux nids des hérons.

Photo : Radio-Canada / Monia Blanchet

Pour empêcher les ratons laveurs de grimper jusqu’aux nids, la Société écologique du parc Stanley installe des morceaux de métal aux arbres.

Même si on peut observer cette colonie de hérons sur place, la Société écologique du parc Stanley demande de garder des distances, de garder les chiens en laisse et de ne pas utiliser de drones pour garder le bruit à un minimum.

Adopter un nid de héron

Il est possible d’adopter, symboliquement, un nid de héron au coût de 54 $.

Les adoptants recevront :

  • un certificat d’adoption;
  • des informations sur les hérons du parc Stanley;
  • des mises à jour régulières sur la colonie de hérons au cours de la saison;
  • un rapport annuel sur les hérons;
  • un macaron « I adopted a nest »;
  • un reçu fiscal.

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