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Crue printanière : une quinzaine de routes et de chemins demeurent fermés

Une barrière bloque une partie d'une route. Un panneau indique circulation locale seulement.

Une route est bloquée en raison des inondations en Abitibi-Témiscamingue.

Photo : Radio-Canada / Lise Millette

La MRC d’Abitibi-Ouest demeure un point chaud avec des routes sous le coup de fermetures pour une durée indéterminée, notamment la route 388 de Rapide-Danseur jusqu’à la frontière de l’Ontario.

Au Témiscamingue, la situation s’améliore puisque le MTQ a pu rouvrir les routes 101, à Nédelec, et 391, à Angliers, permettant ainsi un accès vers Rouyn-Noranda et l’Abitibi. La circulation se fait en alternance sur les portions fermées samedi.

Dans la MRC d'Abitibi, la route 395 est désormais fermée à Amos à la hauteur du ruisseau Trudel. La route 397 est elle aussi fermée, de Rochebeaucourt jusqu’à la route 113. Les autorités surveillent par ailleurs le niveau de la rivière Harricana, à Amos.

Travaux à Preissac

Plusieurs municipalités doivent aussi composer avec des bris de ponceaux et de chemins sous leur responsabilité. C’est le cas à Preissac, où une section du chemin des Pêcheurs a été emportée vendredi soir.

La Municipalité s’affairait dimanche à compléter des travaux pour rendre carrossable le chemin de détour vers La Motte, permettant à 150 citoyens isolés d’être désenclavés.

On a rapidement sécurisé le secteur et déployé un plan de match avec nos équipes, précise le maire, Donald Rheault. On a pu trouver une entreprise qui est venue nous donner un coup de main pour graveler le chemin vers La Motte, qui devient toujours impraticable au printemps. Les gens qui étaient enclavés pourront circuler pour aller travailler ou faire leur épicerie. Ça va aussi donner un accès aux ambulanciers et aux pompiers.

Preissac ne pourra pas réparer rapidement le ponceau détruit. La Municipalité va se pencher lundi sur la suite des choses, puisque les citoyens concernés, tout comme le transport scolaire, auront à composer avec un très long détour, via Rivière-Héva et Cadillac.

« On pense que ça pourrait prendre plusieurs semaines. selon l’ampleur des travaux, craint le maire. C’est un ruisseau qui coule constamment. Ça va sûrement nous prendre des équipes professionnelles et l’intervention d’ingénieurs. On va voir lundi comment on pourra faire les réparations assez rapidement, mais présentement, on est un peu dans le néant. »

Dégâts à Malartic

À Malartic, la situation est rentrée dans l'ordre samedi soir après un débordement de la rivière Malartic, sur le chemin Harricana. Six résidences ont subi de légères infiltrations d'eau.

Même si un tel débordement est très rare dans sa municipalité, le maire Martin Ferron croit qu'une analyse devra être faite de la capacité des ponceaux, notamment ceux du Canadien National.

Ça devait faire plus de 20 ans que ça n’était pas arrivé, avance-t-il. Les précipitations et la fonte des neiges ont surchargé le réseau. On a une analyse à faire. On croit que les ponceaux sur les voies ferrées du CN, à l’est et à l’ouest de la ville, amènent des restrictions à la libre circulation de l’eau. On devra réanalyser le tout, parce que ce n’est pas agréable pour les citoyens qui doivent composer avec des dégâts. On va analyser les débits avec nos services d’ingénierie pour voir s’il y a des modifications à faire à nos infrastructures.

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