Le SANA de Shawinigan s’invite à la cabane à sucre
Le SANA de Shawinigan a organisé une sortie à la cabane à sucre en avril 2024.
Photo : Radio-Canada
Pour faciliter l’intégration de nouveaux arrivants et d’immigrants installés dans la région, le Service d'accueil des nouveaux arrivants (SANA) de Shawinigan a organisé un repas à la cabane à sucre. Quelques 150 personnes de 19 nationalités différentes étaient présentes à la cabane à sucre Lahaie vendredi pour découvrir des traditions québécoises et les classiques du temps des sucres.
Pour plusieurs d’entre eux, il s’agissait d’une toute première expérience à la cabane.
Sheila Hippolyte est au Québec depuis une dizaine d’années, mais elle s'est récemment installée à Shawinigan avec sa famille. Malgré dix ans dans la province, elle n'avait jamais mis les pieds dans une cabane à sucre.
C’est Shawinigan qui m’a fait découvrir la culture québécoise et c’est une très belle culture.
Et contre toute attente, la cabane à sucre lui rappelle certaines traditions de sa terre natale haïtienne.
« Ça ressemble à chez moi, on se met tous ensemble, on fête. On fait de grandes réunions. C’est comme si ça me rappelle [des éléments de] chez moi », dit-elle.
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L’activité organisée par le SANA est la définition même de l’inclusion, selon Sheila Hippolyte.
Pour la directrice générale du SANA de Shawinigan, Marie-Claude Brûlé, le souper à la cabane à sucre est une tradition bien ancrée dans l'organisme et vise à faire découvrir aux immigrants des pans de la société québécoise qu’ils n’auraient peut-être pas découverts seuls.
Des gens qui arrivent du Cameroun ou d’Haïti, ils n’iront pas spontanément dans une cabane à sucre. Alors on trouve que c’est une belle invitation à leur faire
, explique la directrice générale.
Une ambiance festive et chaleureuse
Au-delà de la nourriture, c’est surtout l’ambiance de la cabane à sucre qui plaisait aux participants. La soirée était d'ailleurs rythmée par de la musique folklorique québécoise, interprétée par Michel Lemay, l’un des membres du groupe Les Frères Lemay.
C’est [chaleureux]! On m’a beaucoup parlé de traditions québécoises et j’ai pu en découvrir ce soir.
Pour Michel Lemay, la musique est une excellente manière de faire découvrir les racines québécoises.
Je me fais l’ambassadeur de ça. Et je veux faire découvrir et faire découvrir nos racines, pour que ce soit plus facile de s’intégrer. La musique, ça attire beaucoup les gens, dont les enfants et j’en ai profité pour faire danser les jeunes
, explique-t-il.
Il n’en coûtait que 10 $ pour participer à l’activité. Pour le SANA, il était impératif que l’événement soit accessible au plus grand nombre de personnes.
Le reportage d'Eugénie Larente-Richer
Photo : Radio-Canada