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Appel à la prudence malgré les faibles risques d’inondations

On peut voir un lac avec un peu de glace sur le dessus, une colline, un paysage d'hiver

Bien que l'hiver doux favorise moins d'inondations cette année, des organismes appellent à la prudence. (Photo d'archives)

Photo : Creative commons / Darlene Priestman

Même si l’hiver doux de cette année génère moins de risques d’inondations dans la province, les organismes qui régulent les crues printanières recommandent la vigilance.

Selon l’Office de conservation de la nature de North Bay — Mattawa, le NBMCA, la couche de neige de la région qu’il couvre a fondu beaucoup plus tôt cette année par rapport à l’an dernier.

En 2023, la zone a enregistré jusqu’à 238 mm d’équivalent en eau de neige, qui a fondu rapidement avec l’arrivée des températures estivales.

L’organisme recommande toutefois la vigilance alors que les inondations pourraient tout de même être provoquées par des pluies intenses ou de grande ampleur, en particulier jusqu’à ce que les arbres aient perdu leurs feuilles.

Même son de cloche du côté de Sault-Sainte-Marie où l’on devrait enregistrer une hausse des niveaux d’eau et des débits des rivières et des lacs en raison des précipitations dans la nuit de vendredi à samedi.

Pour l’Office de conservation de la nature de Sault-Sainte-Marie, ces pluies pourraient accumuler entre 20 et 40 mm d’eau, et renforcer la possibilité d’inondations dans les zones de faible altitude dans les prochains jours.

L’organisme invite les résidents à rester loin des canaux de contrôle des inondations et de toutes les voies d’eau.

Prudence malgré tout

Pour sa part, bien que le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario indique que les inondations pourraient être moins typiques d’une crue printanière cette année, et ce dans l’ensemble de la province, il préconise tout de même la prudence.

Nous devons rester en alerte car il s’agit d’un risque qui peut survenir à n’importe quel moment de l’année, indique une porte-parole du ministère.

ISN Maskwa, une agence qui gère les évacuations des membres des Premières Nations a d’ailleurs déjà prévu les déplacements de quelque 400 personnes autochtones à titre préventif dans les prochains jours.

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