La nouvelle place publique sur la rue Wellington se nommera place Kassiwi

La nouvelle place publique située sur la rue Wellington Sud à Sherbrooke sera maintenant connue sous le nom de place Kassiwi.

Prononcé Kasséwé, ce mot signifie ensemble en langue abénakise. C’est le Musée d’histoire de Sherbrooke qui avait proposé ce toponyme dans le cadre d’un processus de consultation amorcé à l’automne 2023 par la Ville de Sherbrooke.

11 propositions de toponyme ont été soumises. Elles devaient respecter le thème choisi : mixité sociale, inclusion et diversité. Quatre toponymes avaient été finalement retenus par le comité de toponymie et c’est le conseil municipal qui a choisi place Kassiwi.

Ancrée sur un territoire foulé par les Abénakis depuis plusieurs millénaires, cette place devient un symbole vivant de la continuité culturelle, un pont entre le passé et le présent, célébrant les racines profondes et les histoires entrelacées de ce sol, mentionne le Musée d’histoire de Sherbrooke dans un document déposé à la Ville.

Un concours lancé

Le choix du nom a été applaudi par plusieurs élus. Nous avons une autre excellente occasion de confirmer que notre centre-ville deviendra un lieu de référence de notre histoire et de notre patrimoine, a souligné le conseiller municipal Paul Gingues.

La conseillère Joanie Bellerose a abondé dans le même sens. Au lieu de lui donner un nom à cette place, on lui donne une intention : ensemble, s’est-elle exclamée.

La Ville invite maintenant les artistes à participer à un concours afin de proposer une sculpture qui sera installée sur la place publique. La date limite pour soumettre son dossier est le 27 mai prochain. Un budget de 125 000 $ est dédié à ce concours.

D’autres noms à retenir

La mairesse Évelyne Beaudin s’est quant à elle dite satisfaite du processus qui a mené au choix de toponyme.

Elle a toutefois exprimé le souhait que d’autres noms de la liste soient retenus pour des projets ultérieurs : Marie-Jeanne Leblond (cofondatrice du Partage Saint-François) et Mary Kandalaft (commerçante sherbrookoise d’origine libanaise).

Paul Gingues a quant à lui proposé que le nom de la pionnière du canton d’Ascot, Anna Canfield, soit retenu pour nommer le nouveau parc situé à l’extrémité de la rue Frontenac.