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Les Mooseheads estomaqués par leur élimination

Deux joueurs le long de la bande.

Les Mooseheads encaissent la défaite contre le Titan.Le jeu a été robuste tout au long du match, comme en fait foi cette mise en échec de Colby Huggan, du Titan, sur Peter Reynolds, des Mooseheads (en blanc).

Photo : Radio-Canada / François Le Blanc

Les Mooseheads d'Halifax se sont inclinés mercredi soir par le pointage de 3 à 2 contre le Titan d'Acadie-Bathurst. Une quatrième défaite de suite qui les élimine des séries éliminatoires de la LHJMQ.

C'est une surprise, car Halifax était finaliste l'an dernier et les attentes étaient élevées cette année.

C'est un Mathieu Cataford, aux yeux rougies et remplis de larmes, qui s'est présenté pour son entrevue d'après-match. Nul doute : la défaite contre Bathurst fait mal. Très mal.

C'est le pire feeling... surtout quand tu sais que tu étais supposé te rendre loin cette année, déclare l'attaquant.

La quatrième partie avait pourtant bien commencé pour Halifax. Markus Vidicek a donné une avance de 1 à 0 aux Mooseheads. C'était la première et seule fois que les Haligoniens ont détenu l'avantage du pointage dans la série huitième de finale de la LHJMQ.

Joueurs sur la glace regardant la rondelle.

Bobby Orr (89) regarde la rondelle lancée par Colby Huggan. Le gardien des Mooseheads, Mathis Rousseau ne pourra l'arrêter.

Photo : Radio-Canada / François Le Blanc

Mais le Titan a répliqué avec trois buts : un en avantage numérique et deux fois lorsqu'il était court d'un joueur.

Je pense qu'on a fait beaucoup d'erreurs mentales, analyse Mathieu Cataford. On n'a pas réussi à battre Keller [le gardien du Tita], on va lui donner du crédit.

L'entraîneur-chef des Mooseheads, Jim Midgley, donne un autre exemple des failles de sa troupe.

Nos unités spéciales ont fait défaut, explique-t-il. Dans la série, nous avons donné quatre buts alors que nous avions l'avantage numérique.

Cette faiblesse a fait mal, ajoute le gardien Mathis Rousseau.

Gardien de but en position d'arriêter une rondelle.

Mathis Rousseau, gardien des Mooseheads.

Photo : Bryannah James/Titan d'Acadie-Bathurst

Bathurst a une équipe qui est assez grosse [physiquement]. Avec notre système, on a eu de la misère, notre avantage numérique a eu de la misère, croit-il.

L'effort n'a pas été un problème dans cette série.

Une citation de Mathis Rousseau, gardien, Mooseheads d'Halifax

Deux joueurs importants manquaient à l'appel : le capitaine Jake Furlong, un défenseur fiable qui était blessé, et l'attaquant Jordan Dumais. Celui-ci a manqué une bonne partie de la saison en raison d'une blessure, puis il a été suspendu après une arrestation pour facultés affaiblies.

Lorsque la suspension s'est terminée, Dumais est retourné sur la liste des blessés.

Un joueur pousse un adversaire.

David Moravec, en blanc, tente de contenir Bobby Orr (en rouge).

Photo : Radio-Canada / François Le Blanc

On a toujours cru en nous

Mathis Rousseau avait un très long visage. Le gardien dit que l'équipe n'a jamais abandonné.

En se levant, ce matin, on s'est dit qu'on avait une chance, qu'on était capable de les battre, mentionne le geôlier des Mooseheads.

Il donne aussi l'exemple de la fin de la partie. On a mis beaucoup de pression à la fin.

Mais l'équipe a manqué de temps.

Un début de série déterminant

Son vis-à-vis du Titan, Antoine Keller, offre cette explication sur le résultat de la série : les deux premiers matchs se sont décidés en prolongation, à la faveur d'Acadie-Bathurst.

Le jeu intense a fait la différence, explique le cerbère originaire de Dijon, en France. Dès le premier match à Halifax, on a mis de la pression et on ne s'est pas laissé impressionner. On a donné le ton à la série et ça nous a donné un sacré avantage.

Mathieu Cataford dit que le vent aurait pu effectivement virer de bord.

La deuxième partie aurait pu aller de n'importe quel côté. On a manqué de chance et ça nous a coûté cher, explique l'attaquant d'Halifax.

Homme accoté sur un mur dans l'aréna.

Le propriétaire majoritaire des Mooseheads, Sam Simon, observe de loin son équipe lors du match à Bathurst.

Photo : Radio-Canada / François Le Blanc

Son entraîneur préfère ne pas y penser.

Dans les séries, ça arrive d'avoir de la malchance : un rebond ici, un jeu là-bas. Si n'avions pas de malchance, on n'aurait pas de chance. Ça fait partie du jeu, ça fait partie du hockey junior.

Maintenant de retour à Halifax, les dirigeants de l'équipe auront une longue analyse à faire sur les déboires du premier tour.

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