Séries de la LHJMQ : le surprenant Titan balaye les Mooseheads

Le Titan d'Acadie-Bathurst a réussi un tour de force, mercredi soir. La troupe de Gordie Dwyer a défait les Mooseheads d'Halifax par la marque de 3 à 2 pour remporter la série huitième de finale de la LHJMQ en quatre parties.

Mercredi soir, devant 2490 spectateurs, soit la meilleure foule de la saison au Centre KC Irving, les joueurs et le personnel d'entraîneurs ont déjoué les experts.

On savait à quoi s'attendre d'Halifax pour ce match, que les Mooseheads allaient à être à leur meilleur, dit l'entraîneur-chef du Titan, Gordie Dwyer. On s'est bien défendu. [Il y avait] beaucoup d'émotions.

Ouvrir en mode plein écran

Markus Vidicek avait créé un peu d'espoir aux Haligoniens, en donnant l'avantage 1-0 aux Mooseheads.

Mais, les unités spéciales du Titan ont pris le relais. Louis-François Bélanger, en avantage numérique, Cory MacGillivray et Colby Huggan, tous les deux en désavantage numérique, ont répliqué pour Acadie-Bathurst.

Ouvrir en mode plein écran

Les Mooseheads ont tenté de revenir avec un but de Liam Kilfoil, son troisième des séries. Halifax a manqué de temps pour combler l'écart.

C'est incroyable!, lance Louis-François Bélanger, qui a été nommé la deuxième étoile du match. On a vraiment tout donné dans cette série. On s'était bien préparé pour jouer de grosses parties et on est vraiment content du résultat.

Dwyer ajoute que, même lorsque les Mooseheads ont menacé au troisième engagement, il n'y a pas eu de panique.

Les gars ont bien répondu, dit-il.

Déception chez les Mooseheads

Dans le vestiaire des Mooseheads, la défaite a fait mal. Finalistes l'an passé, les voilà exclus dès le premier tour.

Jim Midgley donnait crédit à ses adversaires.

Chapeau au Titan, lance le mentor d'Halifax. Leur premier trio, avec Milo Roelens, a été très bon. Leur personnel d'entraîneurs a fait un bon travail.

Donner le ton

Un des atouts de la brigade défensive est le gardien, Antoine Keller, qui n'a accordé que six buts en quatre joutes.

Le jeu intense a fait la différence, explique le cerbère originaire de Dijon, en France. Dès le premier match à Halifax, on a mis de la pression et on ne s'est pas laissé impressionner. On a donné le ton à la série et ça nous a donné un sacré avantage.

C'est difficile au niveau mental, c'est très long et on enchaîne plusieurs matchs de suite, ajoute Keller.

Un salut aux partisans

À la fin, après la traditionnelle poignée de main, les joueurs du Titan ont fait le tour de la patinoire pour saluer les partisans qui les applaudissaient à tout rompre.

Les spectateurs ont été là toute l'année, derrière nous, explique Louis-François Bélanger. En séries, c'est important de les avoir avec nous et ils ont été présents pour ces deux parties.

C'était aussi un remerciement.

Car, qui aurait vraiment cru, avant le début de la série, que la série allait se conclure en quatre parties?

En étant sous-estimés, on ne s'est pas mis de pression. On a tout simplement respecté le plan de match.

Les joueurs et le personnel du Titan, eux, ont décidé de croire en leurs moyens, même s'ils étaient négligés des experts dans la plupart des prédictions avant le début des éliminatoires.

Je crois que les joueurs vont aimer cette victoire-là. C'est une question de fierté pour nous. Mais, demain, on retourne au travail et on se prépare pour la prochaine série.

Et ce prochain adversaire, ce sera le Drakkar de Baie-Comeau, qui a éliminé Charlottetown en quatre matchs.

L'horaire sera dévoilé sous peu.