•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Les données de Glencore bientôt ajoutées au portrait de la qualité de l’air

Une station d'échantillonnage sur le toit d'un immeuble de logement, en été

Glencore possède un capteur dans la communauté, installé sur un immeuble de la 2e Avenue, dans le Vieux-Limoilou. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Hugo Pothier

L'entreprise minière Glencore partagera publiquement certaines données sur la plateforme de surveillance de la qualité de l'air de la Basse-Ville, alimentée jusqu'ici par la Ville de Québec, le ministère de l'Environnement et le Port de Québec.

Seul opérateur transbordant des produits à haute valeur en nickel au port de Québec, Glencore ne faisait pas partie de l'initiative annoncée il y a deux ans par les trois partenaires. L'entreprise minière possède pourtant une station de surveillance de la qualité de l'air dite dans la communauté, c'est-à-dire hors des terrains portuaires.

Nous avons proactivement proposé de partager ces données car nous estimons qu’en faciliter l’accès est conforme à notre engagement de collaboration et d’amélioration continue, affirme Glencore à Radio-Canada.

Cette station d'échantillonnage se trouve sur un immeuble de la 2e Avenue, entre la 4e Rue et la 5e Rue, dans le Vieux-Limoilou. Le ministère de l'Environnement et le Port de Québec ont aussi des stations dans le secteur.

Un total de quatre stations d'échantillonnage seront ainsi actives dans la communauté pour vérifier la qualité de l'air du quartier.

Dès le mois de mai

La station de la 2e Avenue enregistre des mesures de la qualité de l'air aux deux jours, notamment pour permettre de mesurer les impacts des activités de l'entreprise au port de Québec.

Selon Glencore, les données seront disponibles lors de la prochaine mise à jour des données sur la qualité de l’air ambiant, c'est à dire en mai prochain. Elles seront rétroactives au 1er janvier 2024.

De ses installations situées à l'embouchure de la rivière Saint-Charles, la minière transborde du concentré de nickel sous forme de pentlandite et de la matte de nickel. Les manipulations des composés se font sous couvert, à l'exception des opérations de chargement et de déchargement des navires à quai.

Chaque année, le brise-glace Arvik 1 fait 8 voyages depuis le Grand Nord. Le déchargement des cales prend de 96 à 120 heures pour chacun de ces voyages. Un total de 50 000 tonnes de concentré.

Un navire rouge amarré à un port industriel sur des eaux glacées

Le MV Arvik 1, de la compagnie Fednav, assure le transport du nickel entre Deception Bay, au Nunavik, et les installations portuaires de Québec. L'ouverture de ses cales, cause parfois des émissions de nickel dans l'air. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Dépassements en analyse

Les données de Glencore seront vraisemblablement dévoilées lors de la prochaine mise à jour de la plateforme de la Ville de Québec.

Les données validées qui nécessitent des analyses de laboratoire sont mises à jour en février, mai, août et novembre suivant leur validation, précise le ministère de l'Environnement.

Cette prochaine mise à jour devrait confirmer au moins deux nouveaux dépassements de la norme de nickel dans l'air ambiant, survenus le 28 décembre 2023 et le 9 février 2024. Ces deux dépassements, respectivement de 160 et de 100 nanogrammes de nickel par mètre cube d'air, ont été enregistrés dans une station d'échantillonnage du Port du Québec, soit celle de la 3e Avenue.

Les cales d'un navires ouvertes pendant une opération de déchargement.

Le concentré de nickel en provenance de Mine Raglan est déchargé du Arvik 1 au port de Québec. Une brume est utilisée comme filet de sûreté pour maintenir le concentré dans la cale.

Photo : Radio-Canada / David Rémillard

Glencore a récemment un avis de non-conformité de la part du ministère de l'Environnement pour de précédents dépassements et des bris d'équipement. La multinationale est aussi montrée du doigt pour les pics de concentration de nickel dans l'air lors du passage de ses navires.

La multinationale anglo-suisse s'est engagée à apporter les correctifs nécessaires et à trouver des solutions pour les opérations de chargement et de déchargement des navires.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre ICI Québec

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Québec.