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Des organismes réclament des logements sociaux pour protéger les femmes

Un message attaché à des clés indique : « Je te donne ma clé : Mon propriétaire m'a agressé sexuellement ».

Des clés seront remises chaque semaine aux députés Daniel Bernard, Suzanne Blais et Pierre Dufour pour les pousser à s'intéresser aux conséquences de la crise du logement chez les femmes.

Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier

Clés et slogans à l’appui, le Regroupement de femmes de l’Abitibi-Témiscamingue presse le gouvernement du Québec de construire des logements sociaux pour aider celles qui vivent seules à surmonter les affres de la crise du logement.

L’organisation promet d’interpeller les députés caquistes de la région en leur envoyant des clés accompagnées de slogans pour démontrer les violences que subissent des femmes dans la foulée de la pénurie de logements.

On observe de plus en plus de situations inacceptables sur le terrain. Il y a par exemple de l’exagération par rapport au coût du logement. Il peut aussi y avoir de l’exploitation sexuelle, par exemple lorsque des propriétaires proposent une réduction du coût du logement en échange de services sexuels, décrit Andréane Brouard du Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS-Abitibi).

Andréane Brouard lors d'une conférence de presse.

Puisque la crise du logement est une réalité à travers le Québec, Andréane Brouard espère que les élus reconnaîtront « qu'il faut remédier au problème ».

Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier

L’intervenante insiste aussi sur d’autres facteurs aggravants, comme la discrimination raciale et les inégalités salariales, les femmes étant souvent cantonnées à des salaires plus faibles.

Il y a souvent des femmes qui peinent à accéder à des logements lorsqu’elles précisent qu’elles ont des enfants.

Une citation de Andréane Brouard, intervenante au CALACS-Abitibi

Comme Mme Brouard, Ariane Migneault espère que les députés Daniel Bernard, Pierre Dufour et Suzanne Blais porteront le message jusqu’à Québec et établiront un dialogue avec les groupes de femmes de la région.

Ariane Migneault lors d'une conférence de presse. Andréane Brouard la regarde.

Ariane Migneault (à gauche) invite les députés provinciaux à tenir compte des réalités des femmes dans la région.

Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier

On veut qu’ils prennent réellement conscience des impacts spécifiques de la crise du logement chez les femmes, explique Mme Migneault, responsable à la vie associative et à la mobilisation auprès du Regroupement de femmes. Ce serait le meilleur des mondes s’il pouvait y avoir le développement de stratégies politiques et de plans d’action.

Inaugurée mardi après-midi, la campagne Un toit pour toutes doit s’échelonner sur quinze semaines.

Le Regroupement de femmes de l’Abitibi-Témiscamingue et les groupes qui participent à la campagne comptent aussi interpeller les élus municipaux de la région lors de conseils municipaux.

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