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La psychologie derrière l’inaction climatique

Une femme qui refuse d'écouter, de voir et de parler.

Le réchauffement nous préoccupe, mais nous n’agissons pas à la hauteur de la situation.

Photo : Radio-Canada / Charlie Debons

Radio-Canada

La majorité des Canadiens se disent préoccupés par le climat, mais il reste une marge importante entre ce qu’il faudrait faire pour protéger la vie sur Terre et ce qui est actuellement mis en œuvre. La psychologie fournit des pistes intéressantes pour expliquer – en partie – l'écart entre nos intentions et nos actions climatiques.

Collectivement, en matière de climat, nous sommes pétris de contradictions. Nous minimisons les risques générés par les bouleversements liés au réchauffement et nous pensons agir davantage que nos voisins.

Selon le Programme de recherche appliquée sur l’action pour le climat au Canada, 40 % de la population pense que sa propre maisonnée est prête à faire face aux changements climatiques, alors que deux fois moins de personnes croient que leur collectivité y est préparée. Le Baromètre de l’action climatique, une vaste étude menée tous les ans par Valériane Champagne St-Arnaud à l’Université Laval, montre que plus de 70 % de la population québécoise croit participer concrètement à la lutte contre les changements climatiques par ses actions, mais seulement 40 % estiment que la majorité des Québécois font leur part…

Des idées préconçues climatiques?

La recherche en psychologie a montré que le cerveau humain est parfois piégé par ses propres mécanismes. Des a priori cognitifs peuvent déformer notre perception de la réalité. Ils apparaissent dans une foule de contextes pour protéger notre intégrité psychologique ou pour adoucir des émotions négatives.

Par exemple, certaines études ont démontré une tendance naturelle chez l’humain (et même chez d’autres animaux) à s’attendre davantage à un événement positif qu’à un résultat négatif. Des études ont révélé qu’il est fréquent de minimiser notre propre risque de vivre un divorce ou une crise cardiaque, tout en estimant que ces risques sont plus élevés chez les autres.

Il en va de même pour les risques climatiques. Selon le Baromètre de l’action climatique, 70 % de la population affirme avoir vécu des conséquences néfastes du changement climatique, mais seule une minorité (21 %) affirme se sentir directement menacée. De plus, le risque est jugé plus élevé pour les autres, et plus ces autres se trouvent loin de la personne questionnée, plus le risque perçu est grand.

Certains de ces raccourcis peuvent être repris dans le discours public et utilisés pour ralentir l’action climatique. Dans la vidéo ci-dessus, Carbone vous propose une exploration des freins psychologiques qui peuvent paralyser la mise en œuvre individuelle et collective des solutions énumérées par les scientifiques pour éviter à l’humanité de s’enfoncer dans la catastrophe écologique.

Carbone parle d'environnement autrement pour répondre aux préoccupations citoyennes. De la vulgarisation scientifique aux enjeux qui touchent le quotidien des Canadiens, les vidéos de Carbone explorent une diversité de problématiques et de défis pour faire des choix plus éclairés.

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