•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Des élèves de l’École Gabrielle-Roy d’Île-des-Chênes se disent fiers d’être francophones

Mireille Lemoine est à côté de la jeune Lucille.

Mireille Lemoine (à droite) était jumelée avec la jeune Lucille (à gauche) pour une série d'ateliers mettant en avant la francophonie et sa culture.

Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

À l'occasion de la semaine de la francophonie organisée dans leur établissement scolaire, les élèves de l’École/collège régional Gabrielle-Roy d’Île-des-Chênes ont participé à des ateliers pour célébrer la langue française et la culture qui s'y rattache.

Ces ateliers s’inscrivent aussi à l'occasion de la Journée internationale de la francophonie, qui se déroule chaque année le 20 mars.

À l’École/collège régional Gabrielle-Roy, les élèves plus âgés ont été jumelés aux plus jeunes pour leur transmettre leur attachement au français.

Pour l'occasion, la salle de classe de Nicole Champagne grouille d’élèves enjoués par l’élaboration d’un drapeau franco-manitobain. Tous découpent des mains en papier colorées qui composeront le drapeau.

Un drapeau franco-manitobain est composé de mains en papier.

Les élèves de l'École/Collège Gabrielle-Roy d'Île-des-Chênes ont réalisé ce drapeau franco-manitobain composé de main en papier. Certaines mains ont des mots au dos témoignant de l'attache des jeunes au français.

Photo : Radio-Canada / Victor Lhoest

Radio-Biblio : Des ailes pour le Manitoba

Consulter le dossier complet

Un papillon devant des livres

Chanie Sumaili et Layla Paige, jumelées pour la journée, ont décidé de noter j'aime les traditions et j’aime les personnes derrière la main blanche qui formera la première bande horizontale du drapeau.

On a pensé à ce qui fait notre francophonie. Layla a pensé au Festival [du Voyageur], et j’ai pensé aux traditions, explique Chanie Sumaili.

Cette dernière espère que sa jeune camarade s’attachera aussi à la langue. Juste pour être fier de savoir parler une autre langue, ajoute-t-elle.

Une fois finie, l'œuvre recouvrira un mur dans l’entrée de l’école.

L'enseignante de cinquième année Nicole Champagne est admirative de sa classe, très vocale et sociale.

Elle souligne qu’au mois de mars, son enseignement se penche sur l’histoire des francophones : Ça ajoute à cet attachement à la langue. Ils sont toujours surpris qu’on n’avait pas toujours ce droit [de parler français à l’école].

Dans d’autres salles, les élèves plus âgés lisent des histoires aux plus jeunes, tandis que d’autres s’affrontent dans des tournois portant sur la culture générale, la francophonie et son histoire.

L’organisatrice, Mireille Lemoine, est elle-même élève de douzième année et présidente du conseil étudiant. Des souliers qu'elle porte au bandeau noué à son bras, ses vêtements du jour sont aux couleurs de la francophonie.

Je suis très fière d’être franco-manitobaine, puis porter les couleurs pour moi, c’est une façon de montrer que je continue de me battre pour les droits des francophones, dit-elle.

Pour l'enseignant au secondaire Colin Tétrault, cette première célébration de la journée de la francophonie à l’École Gabrielle-Roy est une réussite.

Pour moi, c’est une fierté. Garder une langue dans une situation minoritaire pendant tellement longtemps, c’est très difficile... Si tu parles à certains Québécois, ils ne peuvent pas croire qu’il y a du français au Manitoba, soutient-il.

Satisfait de la journée, il espère que l’opération sera renouvelée l’an prochain.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre ICI Manitoba

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Manitoba.