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Une Canadienne fait cloner son chat mort

Une personne tient deux chatons dans ses bras.

Kris Stewart a fait la connaissance de ses deux chatons mercredi. Elle les a nommés Bear Bear et Honey Bear.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Une habitante de Kelowna, en Colombie-Britannique, a reçu deux chatons clonés à partir de l’ADN de son chat, mort il y a deux ans.

Kris Stewart avait envoyé l’ADN de son chat Bear, de race Ragdoll, à ViaGen, une société de clonage d'animaux au Texas.

Son chat, Bear, est mort accidentellement en janvier 2022 lorsqu’il avait 5 ans.

J'avais l'impression qu'il fallait que Bear continue à vivre, confie Kris Stewart.

Après quatre tentatives infructueuses, le clonage a fonctionné. Kris Stewart a finalement reçu deux chatons.

Le processus de clonage consiste à introduire l'ADN de l'animal dans un embryon. Celui-ci est ensuite transféré dans l'utérus d'une chatte de substitution qui porte et met au monde les bébés, explique Kerry Bowman, un bioéthicien de l'Université de Toronto.

Bear Bear et Honey Bear

Les chatons, baptisés Bear Bear et Honey Bear par Kris Stewart, sont nés le 10 janvier. Après qu'ils ont passé huit semaines avec leur mère dans les locaux de la société ViaGen, à New York, Kris Stewart a enfin pu les récupérer mercredi.

Ils ressemblent tous les deux à Bear, se réjouit-elle. Bear était l'animal le plus intelligent que j'aie jamais eu. J'ai pourtant eu plusieurs animaux depuis l'âge de 2 ans.

Selon Kerry Bowman, moins de 5 % des animaux clonés survivent à la naissance. Les animaux clonés ont généralement une espérance de vie réduite et peuvent présenter des anomalies, notamment des organes hypertrophiés.

Le premier clone animal au monde, la brebis Dolly, est né en Écosse en 1996. Depuis, le clonage commercial d'animaux de compagnie s'est développé.

Une douzaine de clients au Canada

Kerry Bowman estime toutefois que cette pratique soulève des questions éthiques. Nous avons énormément d'animaux dans les refuges. Pour ce qui est des chats, je crois savoir que beaucoup finissent par être euthanasiés.

Il ajoute qu'il existe également des risques pour les femelles qui portent les clones, d’autant plus que les animaux ne peuvent jamais donner leur consentement.

Lorsque nous lui avons posé la question , la société ViaGen a répondu qu'elle avait des milliers de clients dans le monde entier, dont une douzaine au Canada.

Avec des informations de Michelle Gomez

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