Le ballon-balai, un sport mal aimé fièrement défendu par ses passionnées
Pour Hayley Wutzke et Devyn Tomalak, deux joueuses des Attackers d'Aberdeen, le plaisir du ballon-balai réside aussi dans les amitiés qui se forment sur la glace.
Photo : Radio-Canada / Nicole Lavergne Smith
Présent en Saskatchewan depuis plus de 100 ans, la popularité du ballon-balai serait aujourd'hui en déclin dans la province, s'inquiètent plusieurs joueuses passionnées. Ces dernières ne baissent toutefois pas les bras et espèrent donner un nouveau souffle à ce sport mal aimé.
Le petit nombre d'équipes en plus de la difficulté à obtenir du temps de glace, en raison de la popularité du hockey, nuisent au développement du ballon-balai dans les grandes villes, regrette l’Association saskatchewanaise de ballon-balai.
Sabrina Bussière, l'une des joueuses des Attackers d'Aberdeen, explique qu’elle et ses coéquipières doivent parfois conduire de grandes distances pour pouvoir jouer.
Il y a des tournois où on conduit 3 h ou même 6 h parfois
, indique la Fransaskoise.
Beaucoup moins cher que le hockey, Devyn Tomalak croit que le ballon-balai pourrait gagner en popularité.
Photo : Radio-Canada / Nicole Lavergne Smith
Décidée à raviver l'intérêt pour ce sport, la représentante des athlètes à l’Association saskatchewanaise de ballon-balai, Devyn Tomalak, explique qu’elle et ses collègues travaillent présentement sur un plan stratégique.
Selon elle, la clé se trouve dans l'attraction des nouveaux joueurs et entraîneurs, ce qui permettrait de former de nouvelles équipes.
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Malgré les difficultés, Hayley Wutzke, une autre Fransaskoise membre des Attackers, dit avoir confiance dans l'avenir du ballon-balai en Saskatchewan.
Je ne pense pas que ça va mourir [...] C'est un sport amusant que tout le monde devrait essayer
, dit-elle, optimiste.
Beaucoup moins cher que le hockey et nécessitant moins d’équipement, Devyn Tomalak croit également que le ballon-balai pourrait gagner en popularité.
Reste maintenant à faire découvrir le sport pour que de nouveaux joueurs aient la piqûre du ballon-balai.
