•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

ArchivesEn 2009 le Québec a créé les appellations réservées et IGP

Un troupeau d'agneaux de Charlevoix qui ont obtenu l'appellation d'indication géographique protégée dès 2009.

Les appellations pour identifier et valoriser les produits agroalimentaires d'exception ont été créées au Québec en 2009.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Savez-vous ce que sont les appellations réservées et Indication géographique protégée (IGP)? Créées en 2009, elles visent à reconnaître et à valoriser des produits agroalimentaires d’exception cultivés, élevés ou fabriqués au Québec.

Un gage d’authenticité et de savoir-faire

Le concept de l’appellation réservée et Indication géographique protégée (IGP) s’est inspiré de pratiques de valorisation agroalimentaires européennes qui existent notamment en France depuis 1935.

Son adoption par le gouvernement du Québec en 2009 a constitué une première nord-américaine.

Ces appellations reconnaissent des aliments aux caractéristiques uniques produits et transformés au Québec ou encore qui sont spécifiques à un territoire déterminé.

Reportage du journaliste Alain Roy sur l'appellation IGP obtenue par l'agneau de Charlevoix en 2009

Ce reportage du journaliste Alain Roy, présenté à l’émission L’épicerie du 31 juillet 2019, rappelle que c’est l’agneau de Charlevoix qui a été le premier produit agroalimentaire québécois à se qualifier pour recevoir l’IGP.

Comme le montre le reportage, c’est pour l’éleveur un travail considérable que d’obtenir cette appellation.

Il faut notamment se conformer à un cahier des charges pour l’élevage des agneaux qui est très contraignant.

La viande certifiée par l’IGP Agneau de Charlevoix provient d’une bête née et élevée jusqu’à la fin de son engraissement dans la région de Charlevoix.

L'alimentation de base est obligatoirement constituée du lait de la mère de l’agneau, d’orge et d’avoine cultivées dans Charlevoix ainsi que de fourrages produits à 80 % par les éleveurs eux-mêmes.

Un agneau de Charlevoix doit peser entre 15 et 20 kilos, ce qui est moins que la plupart des agneaux.

Il possède par ailleurs une viande rose pâle qui est plus maigre et qui la distingue des autres agneaux.

Comme le suggère le reportage du journaliste Alain Roy, l’agneau de Charlevoix peut s’accompagner pendant le repas de fromages produits dans la même région, comme Le 1608 ou L’Origine.

Fabriqués avec le lait d’une race bovine pratiquement disparue il y a encore quelques années, la vache canadienne, ces fromages ont gagné l’appellation réservée.

Outre l’agneau de Charlevoix, le maïs de Neuville, les cidres et les vins du Québec se qualifient pour l'IGP.

Les vins du Québec obtiennent aussi l’IGP

Comme le confirme le 16 novembre 2018 la présentatrice du Téléjournal, Claudine Bourbonnais, c’est le gouvernement Legault qui a accordé une appellation IGP aux vins du Québec.

Cette décision, espèrent les vignerons du Québec, aidera leur produit à gagner en crédibilité et en reconnaissance sur la scène internationale.

Reportage du journaliste Mathieu Prost sur l'obtention par les vins du Québec de l'appellation IGP.

Le reportage du journaliste Mathieu Prost, présenté au Téléjournal ce même jour, nous rappelle l’essor qu’a connu l’industrie viticole au Québec depuis quelques années.

La majorité de la centaine de vignerons qui existe à cette époque au Québec était prête à débourser les 1000 $ nécessaires pour décrocher l’IGP.

Les vignerons consentent aussi à remplir les multiples conditions pour son obtention.

L’IGP pour les vins du Québec couvre un très vaste territoire qui va des frontières de l’Ontario jusqu’à la région des Appalaches.

Le président du Conseil des vins du Québec, Yvan Quirion, précise que l’obtention de l’IGP ne constitue cependant qu’une étape.

Le viticulteur croit que, dans un avenir rapproché, des sous-régions demanderont à être reconnues, comme l’île d’Orléans, pour mieux identifier les vins québécois.

Les vins produits au Québec étaient encore assez marginaux dans la consommation totale des Québécois de vins en 2018.

Mais plusieurs estiment qu’ils auraient un bon potentiel de croissance dans les années à venir.

Un succès qui devrait son existence au savoir-faire mais aussi au petit grain de folie que possèdent les vignerons québécois.

Encore plus de nos archives

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.