Grand virage vert de 75 M$ à la base militaire de Gagetown
Le parc solaire sera construit sur un terrain de 40 acres près de l'autoroute transcanadienne à Gagetown.
Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve
La base militaire de Gagetown au Nouveau-Brunswick sera bientôt plus écoénergétique. Le fédéral investit 55,6 millions de dollars pour mettre à niveau 255 bâtiments et construira un grand parc d’énergie solaire au coût estimé de 19,7 millions de dollars.
La ministre des anciens Combattants, Ginette Petitpas-Taylor, en a fait l’annonce jeudi à Gagetown.
La ministre des anciens Combattants, Ginette Petitpas-Taylor, la députée de Fredericton, Jenica Atwin, et le colonel Marc Parent ont procédé à l'annonce des rénovations énergétiques à la base militaire de Gagetown.
Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve
Le gouvernement fédéral s’est donné comme objectif d’utiliser uniquement de l’électricité propre dans ses bâtiments d’ici 2025 et d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Des travaux similaires sont en cours dans plusieurs bases militaires au pays.
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Un énorme parc solaire
Le fédéral construira un parc de panneaux solaires sur un terrain de 40 acres dans le champ de tir actuel, entre l’autoroute Transcanadienne et la route Shirley.
La centrale fournira jusqu’à 8,9 mégawatts d’électricité, soit 20 pour cent des besoins en énergie de la base militaire. Le ministère de la Défense nationale devra donc continuer d’acheter de l’électricité à Énergie NB.
Nous allons pouvoir réduire l'empreinte carbone de la base de Gagetown par 3200 tonnes de dioxide carbone
, a précisé la ministre.
200 emplois
Le ministère a aussi annoncé que 255 bâtiments seront rénovés pour être plus écologiques. Les travaux comprennent notamment la modernisation de l’éclairage, l’installation de systèmes de récupération d’énergie thermique, de chaudières à haut rendement énergétique, la mise à niveau des enveloppes des bâtiments et l’utilisation de technologies géothermiques.
Selon un communiqué du ministère, ces travaux permettront de créer 200 emplois et les travaux s'étaleront jusqu’en 2026.
C’est l’entreprise ontarienne Ameresco Canada qui a obtenu ces deux contrats. Une partie du contrat sera financée par les économies énergétiques engendrées par les travaux.
Avec des informations d'Alix Villeneuve