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Malartic aura son écoquartier

Une image d'une future petite rue avec des maisons écologiques et des arbres en grande quantité.

Les travaux d’aménagement vont débuter dès cet été avec la construction d’une nouvelle rue, moins large que la normale et sans pavage, qui traversera le quartier.

Photo : Gracieuseté - Constructions Benoit Doyon

Un projet d’écoquartier verra le jour à Malartic au cours des prochains mois.

Le promoteur, les Constructions Benoit Doyon, s’est porté acquéreur d’un lot pour y aménager un complexe domiciliaire durable dans le secteur du camping.

Jusqu’à 22 habitations y seront construites, soit des petites maisons unifamiliales, des jumelés et des triplex. L’objectif est de construire des maisons à haute performance énergétique, notamment en orientant la fenestration vers le sud et en les dotant d’une isolation supplémentaire.

Un plan aérien de futures maisons.

Le plan prévoit la construction de 22 habitations, soit des petites maisons, des duplex et des triplex.

Photo : Gracieuseté - Constructions Benoit Doyon

On veut aussi utiliser des matériaux durables et recyclables autant que possible et minimiser la consommation d’eau, souligne Marilyn Doyon, directrice générale de Construction Benoit Doyon.

On sait que la région vit un manque de maisons et que la construction entraîne un coût environnemental élevé. Nous voulons répondre à un besoin tout en étant conscients que tout le monde doit faire sa part pour l’environnement.

Une citation de Marilyn Doyon, de Constructions Benoit Doyon
Marilyn Doyon, assise à son bureau, sourit pour la photo.

Marilyn Doyon, directrice générale de Constructions Benoit Doyon.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

L’objectif du promoteur est de préserver au maximum les espaces verts et la forêt dans son quartier et d’aménager des espaces communs. L’eau de pluie des maisons sera récupérée pour créer un bassin central qui servira aussi à irriguer des jardins communautaires. Un parc de jeux pour enfants et des espaces de rassemblement sont également prévus.

On veut amener les gens à partager et vivre en communauté, selon les valeurs du projet, ajoute Marilyn Doyon. On souhaite qu’ils entretiennent ce milieu-là, parce que ce sont eux qui en bénéficient au final. Le message véhiculé, c’est que ce n’est pas juste ta maison qui est importante, c’est aussi tout ton voisinage. C’est la valeur ajoutée au projet.

Un petit étang entouré de verdure et d'un parc pour enfants derrière de petites maisons.

Une partie du projet vise à récupérer l’eau de pluie des maisons pour créer un bassin central. Il servira aussi à irriguer des jardins communautaires. Un parc de jeux pour enfants doit aussi être aménagé.

Photo : Gracieuseté - Constructions Benoit Doyon

Bel accueil à Malartic

Les travaux d’aménagement vont débuter dès cet été avec la construction d’une nouvelle rue, moins large que la normale et sans pavage, qui traversera le quartier.

La Ville de Malartic accueille le projet avec enthousiasme, dans un contexte où elle cherche activement à amenuiser sa pénurie de logements.

Le conseil municipal a adopté un règlement pour autoriser ce projet particulier de construction. Malartic assurera aussi la prestation des services et l’éclairage du futur quartier, en plus de s’occuper de l’entretien du parc situé en son centre et de deux stationnements incitatifs, dotés de bornes de recharge pour voitures électriques.

Une petite maison en bois entourée de verdure éclairée par les rayons du soleil.

L’objectif est de construire des maisons à haute performance énergétique, notamment en orientant la fenestration vers le sud et en les dotant d’une isolation supplémentaire.

Photo : Gracieuseté - Constructions Benoit Doyon

Je vois ça un peu comme le quartier Bourlamaque à Val-d’Or, lance le maire de Malartic, Martin Ferron. Ce n’est pas tout le monde qui accepte de vivre dans un quartier comme celui-là, qui a un statut particulier. Mais c’est un projet moderne qui répond à une certaine tranche de la population.

Maryline Doyon est consciente que le concept proposé ne s’adresse pas à tous les types d’acheteurs, mais elle pense pouvoir trouver sa clientèle. Ça vise probablement de jeunes couples ou encore des retraités ou des personnes seules. Je pense qu’il y a pas mal de gens qui sont rendus là, qui cherchent une maison plus petite, plus axée sur l’écologie, affirme-t-elle.

Oui, c’est peut-être un peu niché comme clientèle, mais on sait que la demande est là et que des gens ont déjà manifesté leur intérêt. Ça vient créer de l’engouement et ça diversifie l’offre sur le marché, mentionne aussi le maire Martin Ferron.

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