Chez les Simone, un endroit où célébrer le monde féminin
Quelques fois par mois, les membres de l’organisme Chez les Simone se rencontrent pour participer à diverses activités.
Photo : Radio-Canada / Maxim Saavedra-Ducharme
Qu'ont en commun l'écrivaine Simone de Beauvoir, la politicienne Simone Veil et la gymnaste Simone Biles? Elles sont toutes les trois des figures féministes et leur prénom a inspiré la création du nouvel organisme Chez les Simone, dans le Vieux-Hull.
L'idée de mettre sur pied cette entreprise d’économie sociale est née il y a un an. On se veut un espace de rassemblement, de célébration et de valorisation du monde féminin
, explique la cofondatrice Stéfanny St-Laurent.
Les trois cofondatrices de Chez les Simone, Stéfanny St-Laurent, Noémie Ouellet et Camille Lavictoire-Boulianne.
Photo : Radio-Canada / Maxim Saavedra-Ducharme
Ouvert depuis janvier sur la rue Eddy, Chez les Simone propose une variété d'activités, comme des ateliers de peinture, d'artisanat et de littérature. Ce qui est super important pour nous, c’est de dire [aux personnes participantes] : "Viens comme tu es, avec l’énergie que tu as cette journée-là et avec ce que tu as envie de donner"
, renchérit la cofondatrice Camille Lavictoire-Boulianne.
Pour nous, être une Simone, c'est un symbole d'épanouissement, de fierté et ça nous donne envie de prendre notre place.
Un lieu propice aux nouvelles rencontres
Au-delà des activités qui y sont offertes, l’organisme est avant tout un endroit où tisser de nouvelles amitiés.
Parmi les activités offertes, les personnes participantes peuvent profiter d’un atelier de fabrication d’un tableau de visualisation.
Photo : Radio-Canada / Maxim Saavedra-Ducharme
Ça me permet de faire une pause du stress du quotidien. Je cherchais un lieu où je pouvais avoir un sentiment d’appartenance, entre femmes de différents milieux et de différents âges
, explique l’une des membres de l’organisme, Anne-Julie Belleau.
En tant que femme issue de l’immigration, venant au Canada toute seule, j’avais beaucoup de difficulté à me créer un réseau
, ajoute Riantsoa Andriamasy, qui participe aux activités en plus de siéger comme membre du conseil d’administration. Quand j’ai découvert les Simone, je me suis dit : "J’avais besoin de ça depuis le début!"