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La SQ au cœur de la suite des audiences sur la mort de Maureen Breau

La façade d'un immeuble de trois étages.

Les audiences de la coroner sur la mort de l'agente Maureen Breau reprennent pour les deux prochaines semaines. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Luc Lavigne

Après deux semaines d’audiences très concentrées sur les psychiatres et sur le cas d’Isaac Brouillard Lessard, la coroner Géhane Kamel va se pencher sur le point de vue des policiers au cours des deux prochaines semaines. De nombreux agents et officiers de la Sûreté du Québec (SQ) ainsi que d’autres corps de police vont témoigner.

Les trois policiers qui sont intervenus avec Maureen Breau lors des événements tragiques du 27 mars 2023 vont témoigner le 13 mars, tandis que plusieurs autres policiers de la SQ vont quant à eux être appelés à témoigner pendant les autres journées d’audiences.

Les policiers William Berrouard, Constant Perreault et Frédérique Poitras vont témoigner. Ils seront accompagnés par la sergente Julie Grimard, responsable de poste à Louiseville, qui va également témoigner mercredi.

L'enquête va aussi s’intéresser à des questions de techniques d’usage de la force. Plusieurs responsables qui sont soit des formateurs, soit des responsables en évaluation en ce qui concerne l’usage de la force à la SQ seront entendus.

Tragédie de Louiseville : la mort de Maureen Breau

Consulter le dossier complet

Des policiers transportant un cercueil.

Il pourrait aussi être question, lors des audiences de la commission, des différences entre les services de police en province. À cet effet, des représentants de la SQ à Montréal, du Service de police de la Ville de Montréal et du Service de police de Trois-Rivières vont aussi s’entretenir avec la coroner Kamel.

Le 14 mars, la coroner va également rencontrer des intervenants du milieu de la santé et des services sociaux, soit une ambulancière, un répartiteur pour le Centre de communication en santé de la Mauricie–Centre-du-Québec et une travailleuse sociale qui travaille pour le Service de police de Trois-Rivières.

Des personnes habillées en complet autour d'une table.

La commission d'enquête sur la mort de Maureen Breau et d'Isaac Brouillard Lessard se poursuit à Trois-Rivières. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Marie-Ève Trudel

Lors de la dernière semaine, il est d’ailleurs possible que les parents ou le conjoint de Maureen Breau témoignent. Leur nom est inscrit sur la liste des intervenants du 19 mars, mais il est indiqué que le témoignage se fera au moment à leur convenance.

Le maire de Louiseville, Yvon Deshaies, ainsi que le directeur général de la municipalité, Yvon Douville, pourraient aussi témoigner le 18 mars.

Une commission centrée sur la santé mentale

Durant les deux premières semaines d'audiences publiques, une trentaine de personnes ont pris la parole. La majorité d'entre elles ont témoigné au sujet d’Isaac Brouillard Lessard, l’assaillant qui a poignardé Maureen Breau avant de mourir sous les balles des policiers quelques minutes plus tard.

Serge Brouillard, Sandra Lessard et Denis Lessard assis dans une salle de cour.

Les témoignages de Serge Brouillard, de Sandra Lessard et de Denis Lessard, trois membres de la famille d'Isaac Brouillard Lessard, ont été entendus pendant la deuxième semaine des audiences.

Photo : Radio-Canada / Raphael Poliquin

La coroner Kamel a mis en question à de nombreuses reprises le flou qui règne au sein du système de santé entre, d'une part, les obligations qu’ont les psychiatres de faire un suivi médical auprès de leurs patients et, d'autre part, le rôle de gardien du comportement que leur impose le respect des ordonnances du Tribunal administratif du Québec.

Tout au long des audiences, les intervenants ont témoigné au sujet des interactions qu’ils ont eues avec les membres de la famille. Ceux-ci ont constamment tenté d’avertir les psychiatres, les travailleurs sociaux et les intervenants de la police de la dangerosité de leur fils lorsqu'il était en état psychotique.

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