•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Archives12 mars 2014 : la mission canadienne se retire d’Afghanistan

À Ottawa, une personne examine le monument consacré aux soldats canadiens et à des membres de la fonction publique qui ont servis en Afghanistan.

La mission des soldats canadiens en Afghanistan s'est terminée le 12 mars 2014.

Photo : CBC / Amanda McCauley

Radio-Canada

Le 12 mars 2014, le Canada conclut sa mission militaire en Afghanistan. Ce retrait met fin à l'une des plus longues interventions militaires canadiennes à l’étranger.

Un important chapitre de l’histoire militaire canadienne

La mission canadienne en Afghanistan est donc officiellement terminée. Ce fut la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et la plus meurtrière depuis la guerre de Corée.

Une citation de Céline Galipeau

Reportage de la correspondante parlementaire Emmanuelle Latraverse qui propose un bilan de la mission militaire canadienne en Afghanistan.

Le 12 mars 2014, dernier jour de la présence officielle des soldats canadiens en Afghanistan, la chef d’antenne du Téléjournal rappelle l’importance qu’a eue la mission dans ce pays pour l’armée et la population canadiennes.

Le reportage de la correspondante parlementaire à Ottawa, Emmanuelle Latraverse, dresse un bref bilan des résultats d’une mission militaire qui visait la pacification et la stabilisation de l’Afghanistan.

On comprend que ce bilan est nuancé à l’écoute des propos de l’ex-ambassadeur du Canada en Afghanistan, Chris Alexander, et de l’ancien ministre fédéral John Manley qu'interviewe Emmanuelle Latraverse.

Les images dans le reportage d’Emmanuelle Latraverse nous confirment que la capitale afghane, Kaboul, protégée par des fils barbelés et des zones fortifiées, est une ville où la guerre continue de faire rage.

« Il va y avoir des attentats à la voiture piégée, il y aura des meurtres », prédit le chef d’état-major, le général Thomas J. Lawson, alors que les soldats canadiens abaissent l’unifolié à Kaboul.

Le bilan, c’est aussi 158 soldats et sept civils canadiens qui ont été tués pendant la mission et une note qui monte à plus de 11 milliards de dollars, rappelle la correspondante parlementaire.

Un grand nombre d’anciens combattants en Afghanistan souffrent également d’un trouble de stress post-traumatique.

Les difficultés et les dangers d’une mission

Rappelons la raison de l’existence de cette mission canadienne.

Le 11 septembre 2001, le réseau Al-Qaïda commet des attaques terroristes aux États-Unis.

Le 7 octobre 2001, une coalition internationale envahit l’Afghanistan pour y éradiquer le réseau Al-Qaïda et le régime des talibans qui l’a accueilli sur son territoire.

Des soldats canadiens participent à cette campagne militaire multinationale.

En 2002, après la défaite des talibans, commence une autre phase de l’intervention en Afghanistan.

Le mandat des militaires canadiens qui y sont déployés vise à stabiliser et à reconstruire le pays ravagé par des décennies de guerre.

Mais la mission se révèle beaucoup plus complexe qu’on l'anticipait, du fait de la résistance acharnée des combattants talibans qui veulent reconquérir le pouvoir.

Deux reportages décrivent les difficultés et dangers nombreux qui attendaient la mission canadienne.

Compte rendu du journaliste Paul Gascon sur la mission militaire canadienne à Kaboul.

À l’été 2003, comme le rappelle le journaliste Paul Gascon dans un compte rendu présenté le 19 juillet 2003 au Téléjournal, la mission canadienne fait partie de la Force internationale d’assistance à la sécurité en Afghanistan (FIAS).

Les soldats canadiens prennent alors le relais des leurs collègues allemands dans le commandement de la brigade de Kaboul qui est la principale base de la FIAS.

Le rôle de cette brigade est d’aider à former une armée nationale afghane et à rétablir la paix à Kaboul et dans sa périphérie.

La mission s’avère dangereuse.  La brigade de Kaboul est l'objet d’attentats à la voiture piégée.

En juin 2003, quatre soldats allemands sont tués par les talibans.

Le journaliste Michel Cormier interviewe le major général Andrew Leslie, responsable de la mission militaire canadienne, au sujet des risques et dangers du déploiement en Afghanistan.

Le 12 février 2004, le journaliste Michel Cormier présente au Téléjournal/Le Point une entrevue que lui a accordée le responsable de la mission canadienne, le major général Andrew Leslie.

Les propos de l’officier confirment les multiples dangers auxquels la mission fait face, de même que le dévouement des quelque 40 000 soldats canadiens déployés en Afghanistan tout au long de son existence.

Retour au pays

Quelques jours après la fin de la mission, les 93 soldats canadiens qui restaient en Afghanistan reviennent au pays.

Compte rendu du journaliste Marc Godbout sur le retour des derniers soldats déployés en Afghanistan.

Comme le rappelle ce compte rendu du journaliste Marc Godbout présenté au Téléjournal le 18 mars 2014, ils sont accueillis par leurs familles à la fois soulagées et fières de leurs accomplissements.

Le premier ministre canadien, Stephen Harper, est à l’aéroport militaire d’Ottawa pour les recevoir.

Le chef du gouvernement fédéral félicite les soldats du travail accompli en Afghanistan.

Il admet cependant que tous les objectifs de la mission n’ont pas été réalisés.

L’Afghanistan a encore beaucoup de chemin à parcourir avant de devenir une démocratie complète, concède Stephen Harper.

Le premier ministre n’hésite toutefois pas à affirmer que les participants à la mission en Afghanistan sont des héros.

C’est pourquoi il décide de désigner par Proclamation royale Journée d’honneur nationale le 9 mai 2014, en reconnaissance du travail accompli par les soldats canadiens en Afghanistan.

Encore plus de nos archives

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.