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Stéphanie Morin-Robert revit son passage au secondaire en tournée

Stéphanie Morin-Robert dans sa loge.

Vingt ans après ses débuts sur la scène de l'École secondaire catholique Thériault, la native de Timmins était de retour pour présenter son spectacle «Angle Mort».

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Alors qu'elle parcourt depuis un mois les routes du Nord de l’Ontario avec au programme près d’une trentaine de représentations de sa création Angle Mort, Stéphanie Morin-Robert a encerclé un arrêt depuis bien longtemps à son calendrier : celui de son retour à l’École secondaire catholique Thériault à Timmins pour deux spectacles.

La nostalgie s’est rapidement emparée d’elle lorsqu'elle a emprunté les mêmes corridors qu’à l’adolescence pour se rendre sur la scène de l’auditorium.

L’odeur, ça me rappelle plein de souvenirs. Le feeling quand je rentre ici, ça n’a pas changé. C’est nostalgique, ça me fait du bien d’être ici, raconte-t-elle dans les loges, pointant le miroir où elle a passé de nombreuses heures à écrire, à se préparer et à se maquiller en vue des spectacles.

Stéphanie fait une danse, avec une boule de disco dans l'œil, pour finir son spectacle.

Ils étaient près de 600 élèves de Thériault réunis dans l'auditorium pour entendre le monologue de Stéphanie Morin-Robert, racontant sa jeunesse à Porcupine, en banlieue de Timmins.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Une vingtaine d’années se sont écoulées depuis ses débuts sur les planches, dans cet auditorium, avec la troupe de théâtre musical de son école secondaire, nommée Tout Feu Tout Flamme.

Le fureteur nord-ontarien

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Le fureteur nord-ontarien Jimmy Chabot.

Un programme hors du commun qu'elle confie n'avoir jamais revu depuis dans une école secondaire du pays.

De Winnipeg à Terre-Neuve-et-Labrador, la Franco-Ontarienne a parcouru la moitié du pays pour présenter des œuvres originales avec 16 de ses camarades de classe. Ils faisaient pendant ce temps leurs études secondaires par correspondance dans l’autobus.

Une jeune femme dans la troupe Tout Feu Tout Flamme.

Les enseignants de Stéphanie Morin-Robert lui ont montré des archives de son passage dans la troupe Tout Feu Tout Flamme.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Celle qui a grandi à Porcupine, non loin de Timmins, n’était pourtant pas destinée à vivre cette aventure. Stéphanie devait seulement accompagner son amie nerveuse en vue de passer son audition devant les professeurs Marcel Breton et Mario Labbé.

Ils m’ont dit : ''tu ne peux pas rester si tu ne passes pas en audition''. J’ai décidé que je voulais [le faire] pour pouvoir rester avec ma chum, se remémore l'artiste multidisciplinaire, maintenant établie à Winnipeg.

Dans son audition, elle se souvient d'avoir improvisé une danse sur la chanson numéro 6 du disque compact qui se trouvait déjà dans le lecteur de cédéroms.

J’ai vraiment fait n’importe quoi et je pense qu’ils ont vu quelque chose en moi avant que je le voie moi-même, reconnaît Stéphanie.

Marcel Breton, aujourd'hui enseignant de musique à l'école secondaire catholique Thériault, se souvient encore de l’audition en question. Ses pas de danse l’ont émerveillé. Il a rapidement vu en elle une créatrice, aux multiples talents.

Stéphanie Morin-Robert avec ses professeurs.

Stéphanie était aux anges de retrouver des figures marquantes de son passage au secondaire. Dans l'ordre, de gauche à droite, Marcel Breton était responsable de la troupe et Marc Breton s'occupait de la technique.

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

On s’est vite rendu compte qu’elle chantait bien aussi, mais Stéphanie, c’était surtout la danse. Elle n'arrêtait jamais de danser, se souvient-il.

Ce à quoi son comparse Mario Labbé renchérit que c’était une petite fille dynamique qui avait plus d’énergie que le restant de l’école.

Stéphanie s'est ainsi taillé une place au sein de Tout Feu Tout Flamme, dont tous les membres devaient avoir diverses aptitudes.

Pour faire partie de la troupe, tu devais faire partie un peu de tout aussi. Tous les jeunes étaient impliqués à tous les niveaux, explique Marcel Breton.

Stéphanie Morin-Robert compare l’expérience vécue au secondaire à ses nombreuses tournées des festivals Fringe du pays.

Ce qu’il y avait en commun, c’est que ça te permet de vivre l’expérience de plein de perspectives différentes, convient-elle. Dans les deux cas, elle a porté plusieurs chapeaux : mise en scène, technique, promotion et vente de billets.

Avec le recul, elle sait qu'elle doit beaucoup à l'École Thériault et à la troupe Tout Feu Tout Flamme, qui a été un tremplin pour ses projets.

Maintenant, en tant qu’adulte, je peux vraiment dire que c’est grâce à cette expérience-là que j’ai vu que c’était possible, que j’avais les outils nécessaires pour le faire, conclut Stéphanie Morin-Robert, dont la marque de commerce est l'humour, le théâtre, l'art clownesque et la danse.

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