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À Okotoks, des écrivains transmettent leur savoir à des romanciers en herbe

Des écrivains émergents dans une salle.

Foothills Writers Group est un groupe d'écrivains qui se réunissent mensuellement avec le but de partager leur expertise et connaissance.

Photo : Radja Mahamba

La bibliothèque d'Okotoks, une municipalité située au sud de la ville de Calgary, se transforme en classe de littérature chaque troisième jeudi du mois. Foothills Writers Group est un groupe d'écrivains qui se réunit pour partager son expertise et ses connaissances avec les écrivains émergents.

Récemment diplômée en art graphique, Miriam Lowery est visiblement la plus jeune du groupe.

Ce qui m'intéresse le plus, c'est de raconter mes propres histoires, souligne-t-elle.

Elle estime que ce groupe est plus qu’un simple passe-temps, car il lui offre un réseau de personnes qui partagent sa passion. Son objectif est d'apprendre à combiner ses deux passions : le dessin et l'écriture.

Pour des personnes plus âgées que moi, l’écriture est souvent considérée comme un passe-temps. Mais pour nous les jeunes qui débutent, les connaissances et expériences de ce groupe vont nous aider à décider si l’on veut en faire une carrière ou pas, explique-t-elle.

Fondé il y a deux ans et demi, le club compte maintenant environ 40 membres actifs qui se rencontrent régulièrement.

Ken Deeprose, auteur de trois livres de science-fiction pour jeunes lecteurs, souligne que ce groupe joue un rôle important dans le développement professionnel des écrivains de la région.

Ayant commencé à écrire dans la cinquantaine, M. Deeprose, qui se décrit comme un débutant à l’écriture, a inscrit sa trilogie au concours en ligne Indies Today. Ce concours vise à reconnaître et à soutenir les auteurs indépendants par le biais de compétitions annuelles et de revues éditoriales.

M. Deeprose pose pour une photo avec un dessin de son prochain livre.

« Je suis un auteur presque primé à trois reprises », déclare Ken Deeprose.

Photo : Radja Mahamba

Pendant deux années consécutives, mes trois livres ont terminé à la deuxième place. Je ne peux donc toujours pas prétendre être un auteur primé, mais je suis un auteur presque primé à trois reprises, raconte-t-il. Un succès qu’il attribue au club des écrivains d’Okotoks.

Selon la fondatrice du groupe, Laurie Carmichael, l'objectif de ce dernier est de rencontrer les écrivains là où ils en sont dans leur parcours d'écriture.

Nous avons quelques auteurs qui ont écrit plus de 15 livres parmi nous, nous avons des personnes qui viennent juste de poser un stylo sur du papier pour la première fois. Certains sont en cours de publication et d'autres sont ici pour essayer de comprendre comment publier, explique Mme Carmichael qui a elle-même écrit deux livres.

Nous avons des gens de tous âges. Le membre de notre groupe le plus âgé a 93 ans.

Une citation de Laurie Carmichael, fondatrice du groupe.

Le dialogue, le point de vue et le développement des personnages ne sont que quelques-uns des thèmes abordés par ce club. Aucun thème, style ou genre n'est suggéré aux membres, mais les participants sont encouragés à explorer tout ce qu'ils désirent.

Laurie Carmichael pose pour une photo dans une salle.

« Les maisons d’édition ne définissent pas qui nous sommes comme écrivains. Il y a des histoires de qualité qui sortent ici, des œuvres de qualité », conclut Mme Carmichael.

Photo : Radja Mahamba

Nous avons de la science-fiction, de la romance, du suspense de meurtre et de mystère. Nous avons des auteurs pour enfants, explique la fondatrice du groupe.

Le groupe a aussi une équipe dont le travail est de réviser, faire la suggestion et corriger, si nécessaire, des textes.

[La façon de faire] la critique et la révision permet aux gens de se sentir à l'aise et de faire en sorte que d'autres personnes examinent vos écrits, car ça se peut, nous ne voyons pas les erreurs, souligne Mme Carmichael.

Les organisateurs du club souhaitent également briser le mythe selon lequel les bons livres ne sont publiés que par les grandes maisons d'édition.

Les maisons d’édition ne définissent pas qui nous sommes comme écrivains. Il y a des histoires de qualité qui sortent ici, des œuvres de qualité, conclut Mme Carmichael.

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