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Protection de l’enfance : Mashteuiatsh applaudit aussi le jugement de la Cour suprême

Le chef Gilbert Dominique en face du lac Saint-Jean à Mashteuiatsh.

Le chef Gilbert Dominique, devant le lac Saint-Jean, à Mashteuiatsh

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

À l’instar de plusieurs autres communautés et regroupements, Mashteuiatsh se réjouit de la décision rendue vendredi par la Cour suprême qui juge constitutionnelle la loi fédérale affirmant le droit des peuples autochtones à l'autonomie gouvernementale en matière de services à l'enfance et à la famille.

Les juges ont rendu une décision unanime à propos de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis, qui était contestée par Québec.

Cette décision unanime de la Cour suprême ouvre la porte pour la reconnaissance de notre droit inhérent à l’autodétermination. Les juges lancent un appel clair afin que les institutions gouvernementales adoptent une approche respectueuse vers la réconciliation. Nous espérons voir des changements en ce sens, a fait savoir par communiqué Gilbert Dominique, chef de la communauté innue du Lac-Saint-Jean.

Un édifice ainsi qu'un panneau qui dit Supreme Court of Canada / Cour suprême du Canada.

La décision a été rendue vendredi.

Photo : Radio-Canada / Virginie Gagnon-Leduc

C’est d’ailleurs la notion du droit à l’autodétermination qui ferait achopper les négociations avec Québec concernant le Traité Petapan qui vise la reconnaissance des droits des trois communautés innues de Mashteuiatsh, Essipit et Nutashkuan.

La protection de l'enfance chez les Autochtones

Consulter le dossier complet

Une maman tenant son bébé dans ses bras.Ils sont assis de dos.

Vers leur propre loi

Selon le communiqué, la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh est actuellement en démarche afin de se doter de sa propre loi sur la protection de l’enfance et de la jeunesse.

Notre autonomie en matière à l’enfance est maintenant protégée. C’est un grand soulagement de savoir que nous pouvons exercer nos propres compétences pour les jeunes de notre communauté, a indiqué Carina Dominique, élue désignée Santé et mieux-être collectif.

Québec réagit

De son côté, Québec estimait que la loi fédérale entrée en vigueur il y a quatre ans empiétait dans un champ de compétence provincial.

Il importe de réitérer que notre désaccord a toujours été avec le gouvernement fédéral et non pas avec les Premières Nations et les Inuit, a partagé par courriel Lambert Drainville, attaché de presse du ministre responsable des Services sociaux, en guise de réponse officielle du gouvernement du Québec.

Québec dit analyser la décision de la Cour suprême.

Au cours des dernières années, nous avons collaboré avec les Premières Nations et les Inuit notamment pour l’adoption, en avril 2022, d’importantes modifications à la Loi sur la protection de la jeunesse afin de mieux adapter ses dispositions et de tenir compte des facteurs historiques, sociaux et culturels qui leur sont propres, a-t-il été ajouté.

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