Gérard Gallant a encore des visées sur la LNH
Gérard Gallant lors d'un entraînement du Match des meilleurs espoirs à Moncton.
Photo : Daniel Saint-Louis / Ligue canadienne de hockey
L'heure de la retraite n'a pas encore sonné pour Gérard Gallant. À 60 ans, le natif de Summerside, à l'Île-du-Prince-Édouard, espère encore diriger une équipe de la Ligue nationale de hockey.
J'attends et j'espère que quelque chose finira par se produire
, lance Gallant Je veux à nouveau être entraîneur dans la Ligue nationale de hockey.
Le vétéran entraîneur n'a toujours pas reçu d'appel depuis son départ des Rangers de New York, en mai dernier.
Gérard Gallant souhaite encore diriger une équipe de la LNH.
Photo : Radio-Canada / Gilles Landry
Mais n'allez pas croire qu'il est tombé dans l'oubli. Son nom a été mentionné à quelques reprises lorsque des équipes ont changé d'entraîneur. Pour l'instant, il attend.
J'ai seulement 60 ans. Ils savent que je veux encore être entraîneur. Si une occasion se présente, je serai heureux.
Gérard Gallant attire toujours l'attention. Son passage la semaine dernière comme entraîneur invité lors du Match des meilleurs espoirs, à Moncton, a été remarqué.
Je suis heureux d'être ici et de rencontrer les jeunes
, a-t-il lancé à une demi-douzaine de journalistes qui se sont attroupés autour de lui lors d'une mêlée de presse dans le cadre de ce match où s'affrontaient les joueurs les plus susceptibles d'être repêchés dans la LNH.
Une carrière bien remplie
La longue feuille de route de Gérard Gallant parle d'elle-même et son nom résonne dans le monde du hockey depuis 1980, alors qu'il a quitté son Île-du-Prince-Édouard natale pour évoluer avec les Castors de Sherbrooke, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
Gérard Gallant derrière le banc des Rangers, sa dernière équipe dans la LNH.
Photo : Getty Images / Bruce Bennett
Après une carrière de 615 matchs comme joueurs dans la LNH, avec Détroit et Tampa Bay, il s'est déplacé derrière le banc. Comme adjoint en premier, puis entraîneur-chef.
Il a eu sa première chance, il y a 20 ans, à Columbus, avec les Blue Jackets.
Plus tard, il a aidé les Sea Dogs de Saint-Jean, au hockey junior, à remporter deux championnats des séries de la LHJMQ et une Coupe Memorial.
Gérard Gallant a aussi été entraîneur-chef des Golden Knights.
Photo : The Associated Press / John Locher
Son fait d'armes demeure le fait qu'il a conduit les Golden Knights de Vegas à la finale de la coupe Stanley, la première année de leur existence, faisant la fierté de sa région natale à l'Île-du-Prince-Édouard.
Daniel Lacroix, qui a travaillé avec Gérard Gallant au sein de l'organisation des Islanders de New York de 2007 à 2009, admire beaucoup son ancien collègue.
C'est un player's coach, c'est-à-dire, un entraîneur apprécié par ses joueurs.
C'est un homme qui est simple et qui est passionné
, ajoute celui qui est aujourd'hui entraîneur-chef des Wildcats de Moncton. Des fois, le hockey devient trop complexe.
Daniel Lacroix, à gauche, et Gérard Gallant ont dirigé l'une des équipes lors du Match des meilleurs espoirs à Moncton, la semaine dernière.
Photo : Gracieuseté : Daniel Saint-Louis - Ligue canadienne de hockey
Daniel Lacroix se souvient que, s'il avait une question sur un joueur, il la posait à Gérard Gallant.
Gérard connaissait toute la Ligue nationale, [les joueurs] qui étaient gauchers ou droitiers
, raconte-t-il, ajoutant avoir beaucoup appris de l'homme derrière l'entraîneur.
Gérard a une belle perspective sur la vie. Ça aide un jeune coq comme moi, quand j'ai commencé à coacher et j'étais ben crinqué
, se souvient-il en riant.
En attendant qu'un poste se libère dans la Ligue nationale, Gérard Gallant partage son temps entre l'Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick et la Floride, et dit profiter de ses moments libres pour voir sa famille, dont ses quatre petits-enfants.
Je n'étais pas super bon avec mes propres enfants
, admet-il. Je jouais dans la LNH, je n'avais pas beaucoup de temps pour eux. J'ai maintenant beaucoup de plaisir avec mes petits-enfants.
Deux d'entre eux jouent au hockey au Nouveau-Brunswick, à Quispamsis, près de Saint-Jean, ajoute-t-il fièrement.