Sainte-Anne-de-la-Pérade accueille enfin les pêcheurs de poulamon

La saison de la pêche au poulamon est officiellement lancée à Saint-Anne-de-la-Pérade : presque tous les chalets sont maintenant installés sur la rivière Sainte-Anne et les premiers groupes peuvent enfin venir mettre leurs lignes à l'eau.

Après plusieurs semaines de mauvais temps qui a retardé l’installation du village de pêche sur la rivière Sainte-Anne, 300 cabanes sont maintenant installées et prêtes à accueillir les pêcheurs.

Cette saison qui devait commencer le 26 décembre s’amorce donc près d’un mois plus tard et sera très courte puisqu’elle devrait se terminer le 18 février, ce qui représente des pertes considérables pour les pourvoyeurs, selon Steve Marcotte, président de l’Association des pourvoyeurs de la rivière Saint-Anne.

Des pertes à peu près de deux à trois millions de dollars en retombées économiques. Mais qu'est-ce qu'on veut? C'est la nature et il faut faire avec, c'est la résilience, affirme-t-il.

Ce 86e village de pêche va donc fonctionner sans certains pourvoyeurs qui ont mis une croix sur la saison en raison de sa courte durée.

M. Marcotte affirme toutefois que le village comptera un total de 340 chalets installés et que le public est au rendez-vous pour aller pêcher.

Ça va très bien, parce qu'on a remis beaucoup de réservations les fins de semaine. Il reste encore de la place, donc les gens peuvent réserver sur notre site Internet pour venir nous encourager, indique-t-il.

Vendredi, le village était très animé alors que des groupes scolaires foulaient la surface de glace sur la rivière Sainte-Anne.

Caroline Gormley, une professeure de mathématiques à l’école secondaire de la Montée, à Sherbrooke, accompagnait ses élèves à Sainte-Anne-de-la-Pérade pour cette sortie scolaire.

Elle croit que de telles sorties peuvent avoir des effets bénéfiques pour les jeunes.

Ils vont faire de la pêche en pisciculture, ils vont faire de la pêche en rivière plus une première expérience de pêche sur glace pour plusieurs d'entre eux [...]. Ils vivent vraiment une expérience sur la patinoire. Ils vont aller au centre d'interprétation aussi pour faire un compte rendu de sortie. C'est riche aussi d'informations qu'ils vont apprendre, dit-elle.

D'après le reportage de Marie-Ève Trudel