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COVID-19 : des chercheurs se penchent sur les effets indésirables très rares des vaccins

Un médecin tient un flacon de vaccin et une seringue pour l'injection.

Le Réseau international de services spéciaux d’immunisation (INSIS) vise à réduire à 100 jours le développement d’un vaccin.

Photo : getty images/istockphoto / oshcherban

Un regroupement de centres médicaux internationaux, établi à l’Université de l’Alberta, se penche sur les effets indésirables très rares des vaccins contre la COVID-19. Le but du projet est d’améliorer le processus d’évaluation des futurs vaccins et, donc, d'améliorer la réponse aux menaces infectieuses.

Le Réseau international de services spéciaux d’immunisation (INSIS) veut déterminer de quelle façon un vaccin déclenche ces effets indésirables en analysant les types de cellules et de molécules dans les échantillons de sang humain.

L'INSIS utilisera des données provenant du monde entier pour comparer les informations sur les personnes ayant subi des effets indésirables très rares et celles pour qui cela n'a pas été le cas.

Un effet indésirable est considéré comme très rare lorsqu’il touche moins de 0,001 % de la population et a tendance à être détecté une fois que les vaccins sont distribués à la population.

COVID-19 : tout sur la pandémie

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Une représentation du coronavirus.

Cela s’explique par le fait que les essais cliniques comprennent généralement un nombre restreint de participants, qui ne représentent pas nécessairement l’ensemble de la population dans toute sa diversité, comme le précise l’INSIS.

Lorsqu’un vaccin est distribué à des millions de personnes, un plus grand nombre d'individus présentant des états de santé et des antécédents génétiques différents vont le recevoir, ce qui peut entraîner des effets indésirables très rares.

Pour des vaccins plus sécuritaires

Karina Top, professeure au Département de médecine et de dentisterie de l'Université de l'Alberta, codirige le projet de recherche.

La barre de sécurité des vaccins est très haute, car nous les administrons à des personnes en bonne santé pour ne pas qu’elles tombent malades, a-t-elle expliqué par communiqué de presse.

Nous ne voulons pas que [les effets indésirables très rares] surviennent. Alors nous voulons savoir pourquoi c’est le cas pour les prévenir à l’avenir, a-t-elle ajouté, précisant que l'INSIS espère ainsi aider les fabricants à développer des vaccins encore plus sécuritaires.

L’Université de l’Alberta juge le projet essentiel pour réaliser la mission des 100 jours, qui vise à limiter le développement de vaccins contre de telles menaces pathogènes à potentiel pandémique à seulement 100 jours après leur identification.

Jakob Cramer, directeur du développement clinique à la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), considère que le fait de réduire à 100 jours le développement d’un vaccin contre les agents pathogènes sera essentiel pour lutter contre les futures menaces de pandémie.

L'INSIS est financé à hauteur de 15,3 millions de dollars par la CEPI, une fondation qui a pour but d’améliorer l’efficacité des vaccins.

Le réseau rassemble des chercheurs de l’Université de l’Alberta, du BC Children's Hospital Research Institute, du Boston Children’s Hospital aux États-Unis ou encore du Murdoch Children’s Research Institute, en Australie.

Les vaccins sont « efficaces »

L'INSIS rappelle que les vaccins sont des outils efficaces qui aident à éradiquer des maladies mortelles comme la variole.

Ils sauvent 2 à 3 millions d’enfants par an, et ils permettent de lutter contre certains types de cancer, comme ceux du col de l’utérus et de la gorge.

Dans la même veine, l'INSIS juge que l’impact des vaccins contre la COVID-19 a été encore plus frappant, puisqu'ils ont sauvé 20 millions de vies.

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