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Fêtes et virus : le petit guide des familles

Une famille porte un toast à table pendant le réveillon.

Le directeur régional de la santé publique de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, le Dr Yv Bonnier-Viger, indique que la COVID-19, le VRS et l'influenza sont très présents en ce moment.

Photo : iStock / FG Trade

Les virus respiratoires se chevauchent depuis quelques semaines et compliquent la vie des gens partout dans la province. Si quatre ans se sont écoulés depuis l'apparition des premiers cas de COVID-19, c’est plutôt un trio de virus respiratoires qui joue les trouble-fêtes en cette fin d’année.

Alors que les écoles et les services de garde font partie des principales voies de transmission de ces maladies, comment les familles peuvent-elles se préparer en vue des rassemblements des Fêtes?

Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables à l'influenza et au virus respiratoire syncytial (VRS), selon le directeur régional de la santé publique de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, le Dr Yv Bonnier-Viger.

Le retour de la grippe H1N1 préoccupe tout particulièrement le médecin. L'influenza, actuellement, la souche qui circule le plus, c'est du H1N1, précise-t-il.

Yv Bonnier-Viger lors d'un entretien par visioconférence.

Le directeur de la santé publique pour la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine, Yv Bonnier-Viger. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Capture d'écran Skype

La dernière grande épidémie de grippe H1N1 remonte à 2009 au Québec. Les enfants qui sont nés après n'ont aucune immunité face au H1N1. Ils risquent de la trouver un peu dure. Il faut donc faire attention, ajoute le Dr Bonnier-Viger.

Sortir ou rester à la maison?

Certains parents ont peut-être l'impression que leurs enfants traînent des symptômes du mois de septembre au mois de mars : nez qui coule, toux, maux de gorge, congestion, éternuements. Les enfants sont effectivement sujets à avoir des symptômes pendant plusieurs semaines, indique la santé publique.

Avant une activité de groupe prévue, par exemple un souper de famille, il est donc recommandé de vérifier l'état général de l'enfant. S’ils sont moches, on les garde à la maison, au repos. Mais s’ils pètent le feu, même s’ils toussent avec le nez qui coule, on y va [au souper de famille], conseille le Dr Bonnier-Viger.

Peu importe le virus, le mot d’ordre de la santé publique est clair : en cas de symptômes majeurs, on reste à la maison. Par exemple, les gens doivent s’isoler s'ils font de la fièvre ou s'ils ont des symptômes marqués, notamment une toux incapacitante, de la fatigue et des douleurs musculaires.

Le Dr Bonnier-Viger rappelle que pour la COVID-19 et l'influenza, la période d'isolement recommandée par la santé publique est en moyenne d'une dizaine de jours.

Sauf qu'on essaie de pondérer la vie avec les virus respiratoires et nos autres obligations. Pour tous les virus respiratoires, l'idée, c'est que si on va voir une tante malade dans un CHSLD, on est aussi bien d'attendre une dizaine de jours, dit-il. Par contre, si on rencontre des collègues, par exemple, on peut se permettre d'être plus souple sur cette durée, conclut-il.

Protéger les autres, ça devient le devoir de chaque personne.

Une citation de Le Dr Yv Bonnier-Viger, directeur régional la de santé publique

Cependant, que peut-on faire lorsqu'une toux persiste pendant plusieurs semaines? Dans le cas d'une toux occasionnelle, le port du masque est recommandé pour les adultes qui souhaitent se présenter à une activité de groupe.

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a d'ailleurs rappelé cette semaine les bonnes habitudes à adopter pour réduire la transmission des virus :

  • En cas de fièvre, il est préférable de rester chez soi.
  • Jusqu’à la disparition des symptômes, le port du masque est privilégié afin de protéger les autres personnes.
  • Lorsque des symptômes sont observés, il est également préférable d’éviter les contacts avec les personnes vulnérables et d’aviser les personnes à fréquenter de ses symptômes.

Qu'en est-il des tests?

Bien que plusieurs les aient utilisés au cours des dernières années à l'aube des célébrations, les tests de dépistage rapide de la COVID-19 ne sont plus nécessaires, rappelle le directeur de la santé publique. Le message, c’est que ça ne sert pas à grand-chose de se tester. La conduite est la même, peu importe le virus respiratoire, affirme le Dr Bonnier-Viger. Qu'on soit positif à la COVID-19 ou pas, on ne peut pas se fier là-dessus pour changer notre conduite.

Un test antigénique rapide de dépistage de la COVID-19 affichant un résultat positif.

Un test antigénique rapide de dépistage de la COVID-19 affichant un résultat positif. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

Transmettre un virus de l'influenza ou le VRS à une personne vulnérable, ce n'est pas le fun, même si ce n'est pas de la COVID.

Une citation de Le Dr Yv Bonnier-Viger, directeur régional de la santé publique

Enfin, le médecin spécialiste invite les personnes vulnérables à se faire vacciner contre la COVID-19 et contre l'influenza. Idéalement, un vaccin devrait être reçu deux semaines avant un rassemblement pour que l'immunité soit acquise. Si ce n'est pas encore fait, c'est toujours le temps. Même si c'est trois jours avant [une activité], ce sera déjà mieux que pas du tout, soutient-il.

Le Dr Bonnier-Viger précise que les personnes vulnérables à ce trio de virus respiratoires sont les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies chroniques, ainsi que les jeunes enfants en ce qui concerne le VRS et la grippe.

Sur le site du gouvernement du Québec on peut lire qu'il est recommandé d'utiliser un test rapide dans les meilleurs délais:

"Si vous avez des symptômes qui s’apparentent à ceux de la COVID-19 et que: vous n’avez jamais eu la COVID-19; vous êtes une clientèle cible pour le traitement par PaxlovidMC ; vous êtes en contact avec des personnes vulnérables.

Toute personne avec des symptômes qui s’apparentent à ceux de la COVID-19 peut également utiliser un test rapide afin de savoir si elle a la COVID-19."

Source: Gouvernement du Québec

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