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ArchivesLes joujouthèques, lieux d’amusement et de solidarité depuis des décennies

Des bambins examinent des jouets colorés dans une joujouthèque.

Les joujouthèques constituent des lieux ludiques où se développent plusieurs aspects de la solidarité sociale.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Le concept des joujouthèques (qu’on appelle également des ludothèques) s’est implanté au Québec il y a plusieurs décennies. Que ce soit durant la période des Fêtes ou le reste de l’année, elles constituent des endroits où les enfants trouvent de quoi s’amuser et où se pratiquent plusieurs formes de solidarité.

Des jouets qui contribuent au développement des enfants

Entrevue avec la responsable de la joujouthèque de Jonquière, Hélène Giasson, sur les jeux sélectionnés par les enfants dans son établissement.

Le 12 juillet 1978, l’émission Reflets d’un pays présente une production de la télévision de CKRS, située à Jonquière.

Cette émission s’intéresse à la manière dont les enfants choisissent les métiers qu’ils exerceront une fois adultes.

Dans le quartier Saint-Jean-Eudes de Jonquière, l’existence d’une joujouthèque participe à ce processus de réflexion.

La responsable de la joujouthèque, Hélène Giasson, explique que les enfants peuvent y emprunter des jouets comme on peut emprunter des livres dans une bibliothèque.

La joujouthèque prête des jouets destinés aux enfants de tous les âges et qui les accompagnent dans leur développement.

Hélène Giasson constate que beaucoup d’enfants privilégient des jouets associés à de futurs métiers : pompier, policier, médecin, infirmière.

Elle constate aussi qu’en cette fin des années 1970, les enfants semblent très intéressés par des métiers associés aux animaux.

Des lieux à la fois ludiques et solidaires

Vous avez des jouets pour lesquels vos enfants n'ont plus d'intérêt? Eh bien, c’est l’occasion rêvée pour venir participer au service de prêt de la joujouthèque Hochelaga-Maisonneuve.

Une citation de Doris Vasiloff, 1990

Reportage de la journaliste Doris Vasiloff sur les activités de la joujouthèque du quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal

Comme le rappelle ce reportage de la journaliste Doris Vasiloff présenté au Montréal ce soir le 23 novembre 1990, la joujouthèque située dans le quartier montréalais d’Hochelaga-Maisonneuve aide les enfants à continuer de croire au père Noël.

Pierre Granger anime le Montréal ce soir ce jour-là.

Créée en 1977, la joujouthèque a repris en 1979 une tradition qu’avaient instituée ceux qu’on appelait les pompiers bricoleurs.

La joujouthèque organise donc la collecte, dans la communauté, des jouets dont les enfants ne veulent plus.

Ces jouets délaissés, remis en bon état et nettoyés, sont alors proposés à d’autres enfants qui peuvent les emprunter pour une période de deux semaines.

Alors qu'on doit payer un abonnement annuel de quelques dollars, tous les prêts gratuits sont par la suite.

La joujouthèque contribue ainsi à offrir une grande variété de jouets généralement inaccessibles aux enfants à la maison.

Elle aide de plus à éviter aux parents l’achat de jouets fréquemment coûteux et qui allègent un peu trop leur porte-monnaie.

La joujouthèque propose aussi un service d’acquisition de jouets vendus à un tiers du prix courant ainsi que des prêts d’ameublement et d’objets destinés à assurer la sécurité des enfants.

La plupart des joujouthèques fonctionnent comme des organismes à but non lucratif.

Plusieurs participent avec entrain à l’élan de solidarité qui accompagne communément le temps des Fêtes.

Reportage du journaliste Gilles Sirois sur la distribution de cadeaux de Noël aux enfants démunis par la joujouthèque du quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal

Comme l’évoque l’animatrice du Montréal ce soir, Suzanne Laberge, le 7 décembre 1995, des milliers d’enfants pauvres de Montréal ont eu un cadeau sous leur arbre de Noël cette année-là grâce notamment à la joujouthèque d’Hochelaga-Maisonneuve.

Le reportage du journaliste Gilles Sirois montre qu’une armée de lutins bricoleurs, souvent bénévoles, a réparé dans l’atelier de la joujouthèque des jouets d’occasion pour qu’ils soient redonnés à des enfants.

Outre ces jouets recyclés, rappelle la cofondatrice de la joujouthèque, Diane Mathieu, des jouets neufs vont aussi être distribués.

En 1994, 47 000 jouets neufs avaient été offerts.

En 1995, un total de 200 000 jouets, flambant neufs ou usagés, allaient être donnés, précise-t-elle.

La majorité de ces jouets se sont retrouvés dans des garderies et dans des familles démunies de Montréal.

Certains de ces jouets ont cependant quitté Montréal, car ils ont été envoyés à des enfants de Tchernobyl, en Ukraine.

Les joujouthèques sont encore et toujours des lieux à découvrir.

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