ArchivesLes aventures de l’astronaute canadien David Saint-Jacques autour de la Terre
David Saint-Jacques parle de son séjour à la Station spatiale internationale à l'occasion d'une conférence de presse à l'Agence spatiale internationale.
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Le 3 décembre 2018, l’astronaute canadien David Saint-Jacques s’envole vers la Station spatiale internationale. Durant cette mission, qui s'étendra sur 204 jours, il effectuera plusieurs expériences qui contribueront à une meilleure compréhension des effets de la vie à long terme en orbite.
Décollage réussi!
Bonjour, mesdames et messieurs, c’est l’aboutissement d’années de préparation. L’astronaute David Saint-Jacques se trouve ce soir à l’intérieur de la Station spatiale internationale.
C’est ainsi que Céline Galipeau, cheffe d’antenne du Téléjournal, évoque qu’en ce 3 décembre 2018, un Canadien, David Saint-Jacques, vient de s’envoler de la base de lancement de fusée de Baïkonour au Kazakhstan.
Pendant six mois, l’astronaute accomplira, avec six collègues, une mission dans la Station spatiale internationale, située à 400 kilomètres en orbite autour de la Terre.
C’est le plus long passage d’un astronaute canadien dans l’espace.
Reportage de la correspondante Tamara Alteresco sur le départ de l'astronaute David Saint-Jacques vers la Station spatiale internationale et analyse du journaliste Frédéric Arnould sur les détails techniques de la Station spatiale internationale
Notre correspondante en Russie Tamara Alteresco, présente à Baïkonour lors du décollage, rappelle que David Saint-Jacques n’est que le huitième Canadien à être invité à participer à une expédition scientifique à l’intérieur de la Station spatiale internationale.
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Pendant son séjour, l’astronaute canadien mènera plusieurs expériences médicales et servira même de cobaye pour mieux comprendre les effets de la vie à long terme dans un véhicule spatial.
David Saint-Jacques est devenu durant cette expédition le quatrième astronaute de l’Agence spatiale canadienne à sortir dans l’espace et le premier à utiliser le Canadarm2 pour attraper un vaisseau-cargo.
Le lieu de travail de David Saint-Jacques, la Station spatiale internationale, gravite à l’époque depuis déjà 20 ans autour de notre planète, comme l'explique le journaliste Frédéric Arnould.
Sa vitesse de croisière de 40 000 kilomètres/h lui permet de parcourir quotidiennement 16 fois la distance entre la Terre et la Lune.
Les conditions de vie y sont cependant plutôt spartiates.
Céline Galipeau fait remarquer par exemple qu’il n’y a que l'équivalent de cinq chambres à coucher pour sept personnes.
Vivre en apesanteur
Compte rendu du journaliste Michel Marsolais sur la conférence de presse donnée par David Saint-Jacques à partir de la Station spatiale internationale
Le 10 décembre 2018, David Saint-Jacques donne sa première conférence de presse alors qu’il est en orbite depuis une semaine.
Ce jour-là au Téléjournal/Le midi, le journaliste Michel Marsolais fait un compte rendu des propos de l’astronaute à Geneviève Asselin, qui anime l’émission.
David Saint-Jacques éprouve des malaises provoqués par l’état d’apesanteur dans lequel il se retrouve.
L’astronaute semble cependant faire fi de cette situation.
Il se concentre plutôt sur la beauté de la Terre vue de l’espace et l’éblouissement qu’il ressent à contempler la planète bleue.
Retour sur Terre
Après six mois à graviter autour de la Terre, David Saint-Jacques revient sur le plancher des vaches.
Compte rendu de la correspondante Tamara Alteresco sur le retour sur Terre de l'astronaute David Saint-Jacques
Ce retour fait l’objet d’un compte rendu par la correspondante en Russie Tamara Alteresco au Téléjournal le 25 juin 2019 qu’anime Céline Galipeau.
On comprend à l’écoute de ce récit que le séjour prolongé de David Saint-Jacques dans l’espace nécessitera une réadaptation aux conditions qui existent sur Terre.
L’astronaute, extirpé de la capsule Soyouz après ses collègues russe et américain Oleg Kononenko et Anne McClain, semble incapable de marcher.
S’il confirme à Tamara Alteresco qu’il souffre de la nausée, il partage du même souffle avec la journaliste la joie qu’il éprouve de sentir l’odeur qu’émettent les steppes du Kazakhstan.
Depuis 1983, le Canada a recruté 14 astronautes. Neuf au total ont participé à 17 missions spatiales.