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Meurtre potentiel à Sainte-Anne-de-la-Rochelle : Carl Gauthier-Beauregard est accusé

Une policière est devant une maison entourée de ruban orange.

Les enquêteurs de la Sûreté du Québec sont intervenus à Sainte-Anne-de-la-Rochelle.

Photo : Radio-Canada / Arianne Béland

Radio-Canada

Carl Gauthier-Beauregard, un homme de 39 ans, a été accusé du meurtre au second degré de Danielle Beauregard dimanche après-midi.

L'événement est survenu vers 21 h sur la rue Principale Ouest à Sainte-Anne-de-la-Rochelle. À leur arrivée sur place, les policiers ont trouvé le corps de la femme de 64 ans inanimé. La mort de la victime a été constatée à l'hôpital.

Dimanche, des enquêteurs et des techniciens de la division des crimes contre la personne ont été envoyés sur les lieux pour rencontrer des témoins et mieux comprendre les circonstances entourant le drame. Dès les premières heures qui ont suivi l'intervention des services d'urgence, les policiers ont indiqué que la thèse principale étudiée était celle du meurtre.

La victime portait des marques de violence.

Une citation de Stéphane Tremblay, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ)

Carl Gauthier-Beauregard a été arrêté samedi soir comme suspect dans cette affaire. Il a été interrogé par les enquêteurs et a comparu le lendemain par vidéoconférence.

Dans une version précédente de ce texte, il était indiqué que l'accusé se nommait Carl Tremblay-Beauregard. Il s'agit plutôt de Carl Gauthier-Beauregard.

Deux femmes vêtues de combinaisons blanches transportent du matériel.

Des techniciens en scènes de crime sont au travail à Sainte-Anne-de-la-Rochelle.

Photo : Radio-Canada

Un voisin témoin de l'arrestation

Paul Arès, un voisin qui réside en face du domicile de la victime, affirme avoir discuté à quelques reprises avec elle. La veille de l'événement, il dit avoir entendu une querelle dans la soirée. Ça criait dans la maison, c'est la première fois que j'entendais ça de même, affirme-t-il.

Le jour du drame, il indique avoir constaté beaucoup de va-et-vient inhabituels d'une camionnette devant la maison.

Il a ensuite été alerté par l'arrivée des policiers samedi soir. Je les ai vus arriver avec leurs lampes de poche et je voyais la lumière traverser la maison d'une pièce à l'autre. À un moment donné, ils étaient quatre ou cinq policiers, je les ai vus tous sortir avec le gars, raconte-t-il. C'est à ce moment qu'il affirme avoir entendu les policiers dire à un homme qu'il était en état d'arrestation pour meurtre.

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