La généalogie génétique permet l’arrestation d’un homme pour un meurtre survenu en 1976
Le corps de Pauline Brazeau a été retrouvé sans vie à Calgary en 1976.
Photo : Fournie par Gendarmerie royale du Canada
La généalogie génétique d'enquête a permis l’arrestation d’un homme de l’Alberta pour le meurtre de Pauline Brazeau survenu 47 ans plus tôt.
Cette jeune métisse de 16 ans de la Saskatchewan avait déménagé à Calgary à l’automne 1975 avec son bébé. En janvier 1976, elle avait été vue pour la dernière fois en train de quitter un restaurant de Calgary tôt en matinée.
Son corps avait été retrouvé quelques heures plus tard, dans l’ouest de la ville.
La mort de Pauline Brazeau avait été déterminée comme étant un homicide. Elle s'inscrit dans la lignée des nombreux homicides survenus dans la région de Calgary à la fin des années 1970 et au début des années 1980.
Enquête non résolue
En 1995, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) avait créé un groupe de travail chargé de réexaminer les homicides non résolus, dont celui de Pauline Brazeau. Ryan Ayliffe, commissaire de police de Calgary, atteste que la police veut s’assurer d’avoir exploré toutes les pistes d’enquête possible pour élucider les dossiers non résolus.
En 2021, son dossier a été rouvert une deuxième fois. Grâce à la technologie de l’ADN, la GRC de l’Alberta a utilisé un outil connu sous le nom de généalogie génétique d’enquête pour l’aider à identifier de nouvelles pistes.
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D'après les preuves recueillies, les enquêteurs n'ont aucune raison de croire que le meurtre de Pauline Brazeau est lié à d'autres meurtres commis à la même époque, selon le commissaire David Hall, de la police de Calgary.
Avec les informations de La Presse canadienne