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Le passeport vaccinal a favorisé la vaccination contre la COVID-19, selon une étude

Une preuve vaccinale sur un cellulaire

Les gouvernements provinciaux ont mis en place le passeport vaccinal en 2021, à la suite des premières vagues de la pandémie de COVID-19. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Matthew Howard

Radio-Canada

Le passeport vaccinal a stimulé le taux de vaccination des Canadiens de moins de 50 ans contre la COVID-19 dans les semaines suivant sa mise en place, selon une étude publiée par des chercheurs en santé publique.

L'étude (en anglais) (Nouvelle fenêtre) a examiné l'efficacité du passeport dans l'ensemble des provinces canadiennes entre juin 2021 et novembre 2021.

Les gouvernements provinciaux, dont celui de la Saskatchewan, ont mis en place le passeport vaccinal en 2021, à la suite des premières vagues de la pandémie de COVID-19.

Les politiques relatives à la preuve de vaccination imposaient la nécessité d'une attestation vaccinale pour accéder à certains services non essentiels.

Ainsi, dans les sept semaines qui ont suivi la mise en place du passeport, les chercheurs ont observé une augmentation de 17,5 % dans la proportion de Canadiens ayant reçu une première dose de vaccin. Ils estiment qu’il s’agit d’une augmentation immédiate et substantielle.

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Une représentation du coronavirus.

De nombreux chercheurs, provenant de l'Université de la Saskatchewan, de l'Université de Regina, de l'Université de Toronto et du Réseau de réponse rapide aux variants du coronavirus (CoVaRR-Net), ont été mobilisés dans le cadre de cette étude.

Les chercheurs notent que la politique relative à la preuve vaccinale a été présentée comme un outil prometteur pour augmenter la couverture vaccinale et pour faciliter un "retour à la normale" en permettant la levée des protections de santé publique restantes.

Chez les moins de 50 ans, l'augmentation des taux de vaccination s'est maintenue pendant une période allant jusqu'à trois semaines après la mise en place de la politique.

Des augmentations plus significatives et prolongées ont été observées parmi les plus jeunes, notamment parmi les personnes âgées de 18 à 29 ans.

Les jeunes sont plus enclins à sortir, à participer à des activités sociales, à aller au restaurant, à des événements sportifs, à des concerts, etc, indique le professeur en santé communautaire et en épidémiologie à l'Université de la Saskatchewan, Nazeem Muhajarine, qui a participé à l’étude.

C'était un moyen, à l'époque, de continuer à avoir une vie sociale. On s'attendait donc à cela, ajoute-t-il.

Selon lui, comprendre l'efficacité des politiques concernant la preuve de vaccination contre la COVID-19 pourrait aider les responsables de la santé publique de tout le pays à se préparer à de futures pandémies.

Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette politique de vaccination pour qu'elle devienne l'un des outils que nous pourrons utiliser à l'avenir dans des situations de crise en matière de santé publique?

Une citation de Nazeem Muhajarine, professeur en santé communautaire et en épidémiologie à l'Université de la Saskatchewan
Un travailleur essentiel reçoit une dose d'un vaccin contre la COVID-19 au Vancouver General Hospital, à Vancouver, le 4 mars 2021.

Chez les moins de 50 ans, l'augmentation des taux de vaccination s'est maintenue pendant une période allant jusqu'à trois semaines après la mise en place de la politique. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Ben Nelms

Les chercheurs notent que bien que les politiques de preuve de vaccination ont été très controversées au Canada, tout comme dans d'autres pays, elles ont démontré qu'elles pourraient être efficaces à court terme pour stimuler les taux de vaccination en cas de futures pandémies.

Néanmoins, l'étude suggère que des approches supplémentaires seront vraisemblablement nécessaires pour atteindre les individus non vaccinés et pour renforcer l'accès aux vaccins ainsi que la confiance du public à long terme.

Les chercheurs recommandent également que les politiques futures examinent des stratégies visant à acheminer d’une manière ciblée les ressources vaccinales.

Le ministre de la Santé de la Saskatchewan, Everett Hindley, a précisé mardi que la province n'envisageait pas pour l'instant de mettre en place des passeports vaccinaux.

Avec les informations de Nicholas Frew

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