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Commotion cérébrale : interdire les bagarres fonctionne, dit le commissaire de la LHJMQ

Un joueur junior de 19 ans, Lane Hinkley, a annoncé lundi qu’il mettait un terme à sa carrière en raison de risques pour sa santé.

Deux joueurs jettent les gants sous le regard de deux arbitres.

Lane Hinkley se bat avec Igor Mburanumwe, le numéro 89 des Tigres de Drummondville, la saison dernière.

Photo : Ligue canadienne de hockey

Radio-Canada

L’interdiction des bagarres dans le hockey junior a sa raison d’être et fonctionne jusqu’à maintenant, insiste le dirigeant de la première ligue de ce niveau à avoir banni cet aspect du sport.

On a pris une bonne décision, a déclaré dans une entrevue, jeudi, le commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Mario Cecchini.

Lundi, un joueur de 19 ans des Islanders de Charlottetown, Lane Hinkley, a indiqué qu’il mettait un terme à sa carrière sportive pour des raisons médicales.

Lane Hinkley en uniforme.

Lane Hinkley

Photo : Islanders de Charlottetown

Le bagarreur, qui a évolué un peu de plus de cinq saisons dans la LHJMQ pour le Titan d’Acadie-Bathurst, les Voltigeurs de Drummondville et les Islanders de Charlottetown, a fait savoir que les médecins lui avaient trouvé une lésion de 25 millimètres sur 17 millimètres sur son cerveau.

Les spécialistes lui ont dit que cela le rendait plus à risque de développer une encéphalopathie traumatique chronique ou une démence précoce.

Le commissaire Mario Cecchini assure que la ligue fait tout en son pouvoir pour que des jeunes ne soient pas confrontés à des choix si difficiles. Il croit que la culture change rapidement et que l’interdiction des bagarres a donné le ton.

Il sourit au lutrin.

Mario Cecchini est commissaire de la LHJMQ. (Photo d'archives)

Photo : Gracieuseté : LHJMQ - Vincent Ethier

Tout au hockey commence par les entraîneurs. Les joueurs écoutent les entraîneurs, écoutent le plan de match, a-t-il souligné. Après 142 matchs de joués à date, on a quatre bagarres.

Il qualifie trois de ces incidents d’escarmouches qui ont été arrêtées rapidement.

Je pense que les entraîneurs passent le message, mais surtout que les joueurs écoutent, comprennent et nous démontrent qu'ils sont probablement passés à autre chose pour la vaste majorité. Ce qui nous montre que notre règlement fait son travail d'atténuer le risque de blessures, affirme Mario Cecchini.

Il faut que ça fasse partie d'une réflexion pour les autres, qu'il y a des risques parfois à ne pas contrôler ses émotions, déclare le dirigeant, d'aller dans une bagarre dans un match de hockey, où ce n'est pas l'enjeu premier.

D’après le reportage de Julien Lecacheur

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