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Tramway de Québec : pas une question de vie ou de mort pour La Pocatière, dit Fitzgibbon

Esquisse montrant le tramway circuler sur le boulevard René-Lévesque, près de l'avenue Painchaud et l'avenue Maguire, en automne.

L'hiver dernier, la Ville de Québec et Alstom avaient annoncé que les trains du futur tramway seraient assemblés à l'usine de La Pocatière.

Photo : Gracieuseté : Ville de Québec

Assembler le matériel roulant du tramway de Québec à l'usine Alstom peut s'avérer intéressant, mais pas vital pour La Pocatière, a déclaré jeudi matin le ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon.

Le politicien a soutenu en mêlée de presse que d'autres contrats de matériel roulant, comme celui du métro de Toronto et du SkyTrain de Vancouver, garnissent déjà le carnet de commandes de l'usine.

Des contrats, a rappelé Fitzgibbon, qui ont pu être obtenus grâce au prêt-subvention de 56 M$ octroyé par Québec pour rénover les installations d'Alstom au Kamouraska. On a rehaussé La Pocatière, a plaidé Pierre Fitzgibbon. C'est sûr que s'il y avait un tramway à Québec et qu'il y avait un contrat, ça aiderait encore plus.

En vertu de ce prêt, Alstom doit notamment maintenir un minimum de 400 emplois. Ils étaient 435 en septembre dernier.

Pierre Fitzgibbon.

Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy-Roussel

Tramway de Québec

Consulter le dossier complet

Le futur tramway de Québec.

Ça va être intéressant, c'est sûr, a-t-il poursuivi lorsqu'on lui a demandé si ledit contrat est vital pour l'usine pocatoise. Mais ce n'est pas une question de vie ou de mort pour La Pocatière.

Le contrat de 569 millions de dollars signé entre Alstom et la Ville de Québec prévoit l'assemblage de la trentaine de rames que compterait le tramway, et pourrait mobiliser des centaines de travailleurs pendant plusieurs années.

Dans le milieu syndical, on se dit peu impressionné par les propos du ministre. Si la présidente de la CSN au Bas-Saint-Laurent reconnaît que les contrats actuels permettent à ses employés de bien vivre, Pauline Bélanger souligne que personne ne connaît l'avenir pour les commandes à venir.

Le directeur général de l'usine Alstom se faisait pourtant rassurant en septembre dernier. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'usines dans le ferroviaire qui sont capables de montrer un plan de charge jusqu'à l'horizon de 2030, disait alors Jean-François Arnaud au sujet du carnet de commandes de l'entreprise.

L'entreprise française estime qu'il est trop tôt pour se prononcer sur l'impact de l'annonce de la Ville de Québec et de son plan Marchand sur le volet du matériel roulant. Nous souhaitons laisser à la Ville et au gouvernement du Québec le soin de définir les prochaines étapes avant de commenter davantage, a fait savoir Alstom par courriel.

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