LPHF : où ira le talent en hockey féminin du Nord de l’Ontario?

Certaines des meilleures joueuses de hockey du Nord de l’Ontario se préparent au lancement des activités de la Ligue professionnelle de hockey féminin, dont les camps d’entraînement débutent en novembre en vue d'un début de saison prévu en janvier.

Carley Olivier, 24 ans, n'a pas été choisie lors du premier repêchage de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), mais elle a été invitée au camp d'entraînement de l'équipe de New York, où elle pourra tenter de se faire une place dans l’équipe.

Je ne suis pas fâchée de ne pas avoir été repêchée, cela ne fait que de me motiver, indique-t-elle.

J'essaie de ne pas trop y penser, mais j'ai faim, je pense, pour le mois de novembre. Quand j'arriverai là-bas, je ferai ce que j'aime faire avec les meilleures joueuses du monde, ce qui est vraiment génial.

Comme la plupart des joueuses d'élite, elle a rejoint le circuit universitaire et a porté les couleurs de l'Université du Connecticut, avant d'être transférée à l'Université Laurentienne.

Elle a par la suite passé la majeure partie de sa carrière universitaire à l'Université de Waterloo.

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Carley Olivier se réjouit maintenant de la deuxième chance que cette ligue lui offre en tant que joueuse sur l'unité défensive.

Avec la fermeture des deux autres ligues, je pensais que c'était la fin pour moi et ma carrière de hockeyeuse, souligne Mme Olivier.

Cela donne vraiment un objectif à toutes les jeunes joueuses de hockey. Le fait de savoir qu'il y a quelque chose pour nous maintenant. Cela ne fait que commencer et j'ai hâte de voir où cela va nous mener, ajoute-t-elle.

Deux autres joueuses liées au Nord de l’Ontario vont aussi être présentes au camp d’entraînement de l’équipe de New York.

Notons la présence de l'attaquante Abby Roque, qui joue pour l'équipe nationale américaine et qui est originaire de Sault Ste. Marie au Michigan. Elle est membre de la Première Nation de Wahnapitae, près de Sudbury.

Le camp va aussi accueillir Kelly Babstock, qui a grandi dans le sud de l'Ontario. Toutefois, l'attaquante a également des racines anichinabées à Wikwemikong, sur l'île Manitoulin.

Une joueuse vedette passe son tour pour le moment

La Sudburoise Rebecca Johnston, qui a remporté trois médailles d'or olympiques en tant que pilier de l'équipe nationale canadienne, a décidé de ne pas participer à la première saison de la LPHF.

La joueuse de 34 ans a également participé à des tentatives antérieures de création d'une ligue professionnelle féminine, mais elle estime que la LPHF a déjà pris un meilleur départ.

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Cette ligue permet aux filles de se concentrer sur le hockey et de ne pas avoir à se préoccuper d'un travail pendant la semaine, puis d'aller à l'entraînement et de jouer des matchs le week-end, affirme-t-elle.

Mme Johnston, qui s'est récemment fiancée, affirme qu'elle en est à planifier son mariage et à se concentrer sur sa nouvelle carrière, qui consiste à travailler au développement des joueurs pour les Flames de Calgary dans la Ligue nationale de hockey.

Mais l'attaquante, qui a récemment été intronisée au temple de la renommée de l'athlétisme de l'Université Cornell, affirme qu'elle n'est pas encore prête à prendre sa retraite du hockey.

Avec les informations d'Erik White de CBC.