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Pas de prix pour la construction du tramway avant la fin novembre

Bruno Marchand lors d’une mêlée de presse dans les couloirs de l’hôtel de ville de Québec.

Bruno Marchand s’attend à ce que la Ville de Québec reçoive des propositions financières pour le volet infrastructures du tramway d’ici le 2 novembre.

Photo : Radio-Canada

Bruno Marchand est persuadé qu’au moins un consortium soumettra une proposition financière pour la construction des infrastructures du tramway d’ici la date limite du 2 novembre. Une fois la période de dépôt terminée, la Ville de Québec devra patienter encore trois semaines avant « d’ouvrir les enveloppes ». Le maire prévient que leur contenu pourrait n’être rendu public que dans plusieurs mois.

Bruno Marchand a fait le point mardi sur la réception des propositions financières par les entreprises qui souhaitent obtenir le contrat pour le volet infrastructures du tramway.

Il a expliqué que le dépôt des soumissions ne représentait que la première étape du processus. Avant de pouvoir prendre connaissance des offres, le Bureau de projet devra mener une étude de conformité sur chaque proposition reçue.

Esquisse montrant le tramway circuler sur le boulevard René-Lévesque, près de l'avenue Painchaud et l'avenue Maguire, en automne.

La Ville de Québec a fixé au 2 novembre la date limite pour le dépôt des propositions financières sur le coût du volet infrastructure du tramway.

Photo : Gracieuseté : Ville de Québec

Le maire prévoit que cette étape durera environ trois semaines.

On vise à peu près le 22 ou le 23 novembre pour avoir l'étude de conformité complétée, pour savoir [s'ils] ont mis tous les documents [et s’ils] ont répondu aux exigences pour qu'ensuite, on sache le prix, a précisé Bruno Marchand.

On n'ouvre pas l'enveloppe de prix le 2 novembre, on l'ouvre une fois qu'on est sûr de la conformité des propositions. C'est sûr que le 2 novembre, on n'aura pas de prix.

Une citation de Bruno Marchand, maire de Québec

Après avoir pris connaissance des propositions, trois scénarios vont se présenter à la Ville de Québec et au Bureau de projet.

Le premier consiste à retenir un consortium et à ouvrir une ronde de négociations pour tenter de réviser à la baisse le prix soumis.

C’est l’avenue qu’a empruntée la Municipalité après avoir retenu les services d’Alstom pour le volet du matériel roulant.

Modélisation 3D du tramway de Québec

Concept Harfang proposé par Alstom pour l'extérieur du tramway de Québec.

Photo : Alstom / Ville de Québec

On risque de perdre une saison

Le maire a mentionné que de telles négociations pourraient durer plusieurs mois et mettre en péril le lancement des travaux au printemps 2024.

Une fois que le contrat est signé, pour que les chantiers se mettent en marche, ça veut dire recruter, ça veut dire, évidemment [pour le consortium] travailler tout le cahier des charges qu'il nous a déposé dans les [propositions] techniques. Je ne suis pas expert, mais si [par exemple] ça va juste en mai, je pense qu'on risque de perdre une saison de construction, a indiqué M. Marchand.

Esquisse d'une rame du futur tramway de Québec.

Les négociations avec le consortium retenu pourraient retarder le lancement des travaux du projet de tramway.

Photo : Gracieuseté : Ville de Québec

Il a ajouté que le prix pour la construction des infrastructures du tramway ne serait dévoilé au grand public qu’une fois les négociations avec le consortium rendues à un stade très avancé, donc possiblement pas avant plusieurs mois.

Travaux exécutés par la Ville

Le second scénario consiste à renoncer à construire le tramway avec un consortium, soit parce qu’aucun des prix soumis n’aura été jugé satisfaisant, soit parce qu’aucune proposition financière n’aura été déposée. Dans ce cas, la Ville de Québec deviendrait le maître d'œuvre des travaux de construction des infrastructures.

Une troisième possibilité, moins probable si l’on en croit Bruno Marchand, serait d’accepter tel quel le prix soumis par un consortium.

J'ai l'impression que c'est la troisième option dans l'ordre, dans le sens que si ça arrive, je vais être très content, je le souhaite. Maintenant, quand je regarde comment ont été les discussions avec Alstom, je pense plus qu'on risque d'avoir un dépôt pour lequel on va devoir négocier. Mais oui, c'est possible. Ça se pourrait qu'on procède rapidement si le prix était dans notre fourchette, a expliqué le maire.

Avec la collaboration de Louise Boisvert

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