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ArchivesLes herbiers, de précieux témoins de notre flore

Cartons avec des plantes séchées collées dessus.

Spécimens provenant de l'Herbier du Québec, La semaine verte, 26 mars 2011

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Vous souvenez-vous d'avoir fait des herbiers à la petite école? Recueillir un échantillon de chaque espèce pour l’identifier et le conserver demande patience, délicatesse et sens de l’observation. Si certains herbiers sont conçus pour le plaisir, d’autres permettent à des chercheurs de conserver et de documenter notre patrimoine végétal.

Les plus vieux herbiers de la planète datent du milieu du XVIe siècle.

Les plantes contenues dans les herbiers sont des témoins exceptionnels qui permettent aux chercheurs de retracer l’évolution du monde botanique.

Une citation de Errol Duchaine

L’herbier du frère Marie-Victorin

Un reportage de l’équipe de La semaine verte diffusé le 5 mai 2012 nous fait découvrir l’herbier du frère Marie-Victorin qui a trouvé refuge au Jardin botanique de Montréal.

Reportage sur l’herbier Marie-Victorin et son déménagement dans un endroit approprié pour sa conservation au Jardin botanique de Montréal. Journaliste : Michel Marsolais, Réalisatrice : Marie-Ève Thibault, Animation: Errol Duchaine.

L’herbier Marie-Victorin renferme des centaines de milliers de spécimens de notre flore. C’est à partir de ces échantillons de plantes que le botaniste rédigera son célèbre ouvrage La flore laurentienne en 1935. Le livre sera réédité à quelques reprises.

La flore laurentienne fait toujours figure de guide de référence de nos jours.

Depuis 2012, l’herbier Marie-Victorin est passé du sous-sol du Jardin botanique de Montréal au Centre sur la biodiversité de l’Université de Montréal situé sur le site du Jardin botanique.

Au moment du déménagement, les spécimens de l’herbier ont fait l’objet d’une reclassification pour adopter un modèle plus moderne. L’information contenue dans l’herbier a aussi fait l’objet d’une intégration à une base de données.

Selon le conservateur de l’herbier Marie-Victorin Luc Brouillet, la collection a une très grande valeur à la fois scientifique et patrimoniale.

L’Herbier du Québec et l’Herbier Louis-Marie

Le 26 mars 2011, La semaine verte diffuse le reportage La mémoire végétale, qui nous présente l’Herbier du Québec et l’Herbier Louis-Marie de l'Université Laval.

Reportage d’Aubert Tremblay sur deux herbiers importants au Québec : l'Herbier du Québec et l'Herbier Louis-Marie de l'Université Laval. Réalisation : Raynald Daoust L’émission est animée par Errol Duchaine.

L’Herbier du Québec contient les archives végétales de 160 000 plantes séchées, collées sur des cartons et soigneusement classées dans 130 armoires.

Je dirais qu’un herbier c’est comme une bibliothèque. Ce sont des documents qui servent à appuyer différents types de travaux que l’on peut faire.

Une citation de Normand Dignard, conservateur de l'Herbier du Québec

Relevant à la fois du ministère des Ressources naturelles et du ministère de l’Agriculture, l’Herbier du Québec est le seul qui appartient au gouvernement provincial.

Il est situé dans le Complexe scientifique du Québec, à Sainte-Foy.

Créé en 1942 par le ministère de l’Agriculture et de la Colonisation, l’Herbier du Québec se spécialise dans l’identification, la conservation et l’étude des mauvaises herbes.

Au pavillon Charles-Eugène-Marchand de l’Université Laval se trouve l’Herbier Louis-Marie.

L’Herbier Louis-Marie est le plus gros au Québec. Il regroupe 770 000 plantes.

Le conservateur Serge Payette explique dans le reportage que les herbiers servent aujourd’hui à produire des analyses très sophistiquées sur le plan moléculaire .

Les chercheurs de l’Herbier Louis-Marie de l’Université Laval s’affairent à produire un ouvrage de référence aussi colossal que celui du Frère Marie-Victorin pour documenter la flore se situant dans le nord de la province.

Le journaliste Aubert Tremblay explique que les techniques de conservation des plantes n’ont pas beaucoup changé depuis la création des tout premiers herbiers.

Confectionner son propre herbier

Ça commence par l’intérêt pour les plantes indigènes qui nous entourent. Le but premier de faire un herbier c’est de connaître la flore.

Une citation de Claire Lacombe, botaniste

Le 16 mai 1985, la botaniste du Jardin botanique de Montréal, Claire Lacombe, est l'invitée de l'animateur Normand Harvey à l’émission Au jour le jour. Elle nous explique les étapes à suivre pour la confection d’un herbier.

Claire Lacombe, botaniste au Jardin botanique de Montréal, explique les étapes à suivre pour la conception d’un herbier. L’émission est animée par Dominique Lajeunesse.

Premièrement, la cueillette de plantes sauvages n’est pas permise partout, il faut se renseigner.

Une fois que nous avons établi où on va cueillir des plantes, on se munit de sacs en plastique qui conserveront l’humidité et l’état de la plante jusqu’au retour à la maison. On cueille toute la plante, même la racine.

De retour chez soi, il faut procéder à la mise en place de l’herbier pour sécher les plantes.

Il n’est pas question ici de mettre les plantes entre les pages d’un dictionnaire ou d’un vieux bottin. L’humidité ferait brunir et même noircir l’échantillon.

Claire Lacombe propose de mettre les spécimens entre des cartons ondulés et des feuilles de papier journal qui absorberont l’humidité des végétaux.

Faire un herbier est un bon moyen de satisfaire sa curiosité et de parfaire ses connaissances en botanique.

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