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Les foyers de soins assurent être préparés à gérer des éclosions de COVID

Ils affirment que des leçons ont été apprises de la pandémie.

La main d'une femme très âgée replace sur un chevalet les plaques numérotées d'un jeu de rummi.

Des foyers de soins au Nouveau-Brunswick disent qu'ils sont prêts en cas d'éclosion de maladies respiratoires. (Photo d'archives)

Photo : Reuters / Kai Pfaffenbach

Radio-Canada

À la fin de l’été, le vérificateur général du Nouveau-Brunswick a confirmé ce dont beaucoup se doutaient : les établissements de soins de longue durée de la province étaient mal préparés à la phase aiguë de la pandémie de COVID-19.

Les foyers de soins, sous-financés et déjà troublés par un manque de personnel, ont eu du mal à contrôler les éclosions successives, a constaté le vérificateur général Paul Martin.

Trois ans et demi plus tard, le coronavirus peut sembler un lointain, mais on a recensé 57 éclosions de COVID en septembre.

Les choses ont-elles changé depuis 2020?

Ce que j'espère, c'est que l'expérience des trois dernières années a servi, déclare Marcel Larocque, président de l'Association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick (AFANB).

La COVID-19 en Atlantique

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Une représentation du coronavirus.

En entrevue jeudi, il s’est demandé s’il y avait eu des actions concrètes. Je n'ai pas vu qu'il y a eu des investissements supplémentaires qui ont été faits. Je n'ai pas entendu que s'il y arrive quelque chose, on va être mieux préparés. Est-ce qu'on va être dans le même état que trois ans passés? J'espère que non, a dit M. Larocque.

Marcel Larocque en entrevue à la télévision.

Marcel Larocque est président de l'Association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Patrick Lacelle

Dans les centres de soins, les gestionnaires assurent que des leçons ont été retenues. Ils affirment être mieux outillés face aux virus respiratoires.

Au niveau de la santé publique, on a des communications régulièrement, par courriel ou Zoom. On est vraiment tenu informé, dit Nicole Brideau, la directrice des soins de la Villa St-Joseph, à Tracadie.

On a de l'information, c'est sûr que c'est pas à la même échelle, mentionne Serge Robichaud, le directeur général de la Villa St-Joseph. Mais on a quand même toujours de la communication [...] De notre côté, on a aussi appris. On a moins besoin de questionner. Il y a des choses qu'on sait d'avance comment on va procéder.

La surveillance est étroite. On demande à nos employés de se surveiller s'ils ont des symptômes, de ne pas rentrer dans l'établissement. Même [chose] pour les familles, les visiteurs, explique Nicole Brideau.

Serge Robichaud est debout avec ses bras autour d'Anne LaPlante et Nicole Brideau. Tout le monde sourit pour une photo de groupe dehors.

L'équipe de la Villa St-Joseph à Tracadie. De gauche à droite: la directrice du service alimentaire Anne LaPlante, le directeur général Serge Robichaud et la directrice des soins Nicole Brideau.

Photo : Radio-Canada / Mario Mercier

Évidemment, les foyers ont un outil qu’ils n’avaient pas en début de pandémie.

C'est sûr qu'une des grosses choses, ce se sont les vaccins. Vacciner, encore cette année. Grippe et COVID, dit Serge Robichaud. C’est un plus. Jusqu’à cette heure, je pense que ç’a aidé.

Au foyer Victoria Glen Manor, situé à Perth-Andover, les mesures contre la COVID ont été intégrées dans la routine, explique la directrice générale JoAnne Graham.

Ça ne nous inquiète pas comme c'est là. C'est parce qu'on est prêts. On a tous nos équipements, on a tout ce qui est nécessaire, a-t-elle dit en entrevue.

Sur le plancher, une réalité difficile

Un représentant du syndicat qui représente 4600 travailleurs de foyers de soins dans la province se veut lui aussi rassurant.

Jason St-Onge en entrevue. Derrière lui se trouvent des manifestants avec drapeaux et pancartes.

Jason St-Onge, du Conseil des syndicats des foyers de soins du Nouveau-Brunswick, le 14 août à Moncton.

Photo : Radio-Canada

Les travailleurs et les directions savent comment gérer leurs éclosions, dit Jason St-Onge, vice-président du Conseil des syndicats des foyers de soins du Nouveau-Brunswick (CSFSNB). Le matériel, la formation et la compétence sont là.

L’ombre au tableau, note-t-il, c’est que les ressources sont depuis longtemps étirées au maximum. Lorsqu’un travailleur tombe malade, cela fragilise le tout.

On a bien beau avoir tous les matériaux qu'on a besoin pour faire face à cette crise-là, mais quand on n’a pas les bras sur le plancher, ça vient occasionner un stress ou une surcharge de plus, rappelle-t-il.

Avec les renseignements d’Alix Villeneuve, Mario Mercier et Louis-Philippe Trozzo

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