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Nouvelles bandes dans les arénas : Rouyn-Noranda veut de l’argent, Val-d’Or veut du temps

Plan rapproché de la bande de la patinoire au Centre Agnico Eagle de Val-d'Or.

Neuf des 12 arénas de la LHJMQ en territoire québécois ne disposent pas de bandes flex, dont ceux de Val-d'Or et de Rouyn-Noranda.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

Les villes de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or sont disposées à répondre aux exigences de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) et à installer des bandes et des baies vitrées plus sécuritaires dans leurs arénas.

L’idée a été lancée en 2019 par la LHJMQ, qui souhaite voir des bandes flex dans tous ses amphithéâtres, ce qui pourrait réduire le nombre de commotions cérébrales. Neuf des 12 arénas du circuit au Québec ne disposent pas de cet équipement.

À Rouyn-Noranda, la Ville a adopté un règlement d’emprunt de 600 000 $ en décembre 2022 pour installer des bandes flex et des baies vitrées en acrylique à l’Aréna Glencore, dont les bandes actuelles ont atteint la fin de leur vie utile.

Toutefois, avant d’aller de l’avant, le conseil municipal veut s’assurer d’obtenir un appui financier du gouvernement du Québec pour ce projet spécifique.

Il existe des programmes de subventions qui peuvent couvrir plusieurs projets sportifs, mais on veut s’assurer que si on dépose une demande pour les bandes, ça ne nuira pas à d’autres projets, comme le complexe sportif ou la toiture d’un autre aréna, par exemple, explique Samuelle Ramsay-Houle, mairesse suppléante de Rouyn-Noranda. On attend un retour très bientôt du ministère de l’Éducation, mais on est confiants.

Samuelle Ramsay-Houle sourit pour la photo.

La mairesse suppléante de Rouyn-Noranda, Samuelle Ramsay-Houle. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier

Infrastructures sportives en Abitibi-Témiscamingue

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Des nageurs s'entraînent dans une piscine intérieure.

Rouyn-Noranda assure que les bandes seront changées en 2024, mais il n’est pas impossible que l’idée des bandes flex soit écartée si l’aide de Québec n’est pas au rendez-vous.

On a bon espoir de pouvoir répondre aux exigences de la LHJMQ, ajoute Mme Ramsay-Houle. On sait que ce serait plus sécuritaire pour les joueurs. Mais on parle aussi d’un gros montant, qui pourrait s’approcher du million de dollars, pour ce type de bandes-là. On veut un programme qui va au moins compenser la différence. Si ce n’est pas le cas, il faudra peut-être changer pour des bandes régulières, mais on pense que ça va aller dans le bon sens.

Pas avant quelques années

À Val-d’Or, la Ville se dit aussi disposée à changer les bandes au Centre Agnico Eagle, mais le projet devra attendre quelques années. La mairesse Céline Brindamour rappelle que la Ville vient d’investir massivement dans la patinoire Bleu-Blanc-Bouge (5 M $) et dans l’Aréna Kiwanis (4 M $).

On se réjouit de savoir qu’il y a un programme qui pourrait [couvrir] les deux tiers des coûts, affirme-t-elle. On va y participer inévitablement et on va respecter les recommandations de la Ligue pour la sécurité des joueurs. Mais on sait aussi qu’on ne sera pas les premiers à lever la main, parce qu’on vient juste de finir de gros projets.

Céline Brindamour s'adresse aux conseillers et aux citoyens présents lors d'une séance du conseil municipal de Val-d'Or.

Céline Brindamour, mairesse de Val-d'Or. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

Selon la mairesse Brindamour, l’argent prévu par Québec sera toujours disponible dans trois ou quatre ans. Elle ajoute que d'autres villes de la LHJMQ ont des projets plus pressants qui pourront être priorisés. Elle se réjouit aussi de savoir que la Ligue se fait moins insistante que par le passé sur cette question.

J’ai senti que le plus important pour la Ligue était de s’assurer que toutes les villes allaient suivre ses recommandations, signale Mme Brindamour. Tout le monde est en faveur, mais certains ont besoin d’une petite pause financièrement. Quand j’ai demandé un peu de temps, ils [les dirigeants de la LHJMQ] n’ont pas mis de pression. Est-ce que ça va changer dans deux ou trois ans? Je ne sais pas.

Encore du temps, dit le commissaire de la LHJMQ

Le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini, est heureux de savoir que toutes les villes veulent aller de l’avant avec les bandes flex. Il se fait rassurant non seulement à propos de l’aide de Québec pour ce projet mais aussi en ce qui a trait aux délais requis pour se conformer.

Au départ, ce n’est pas un caprice, rappelle M. Cecchini. Nos joueurs sont gros, ils sont rapides et on doit regarder tout ce qu’on peut faire pour les protéger. On a reçu l’assurance de Québec que les villes qui vont [déposer une demande] pour les bandes pourront aussi déposer d’autres projets d’infrastructures plus grands, indique-t-il.

Ceci dit, c’est sûr qu’on n’aura pas le choix d’être patients avant que tout le monde soit conforme. Nous avons mobilisé le fournisseur qui, en principe, peut en faire trois dans un été. Forcément, ça va prendre au moins trois ans pour finir les neuf arénas. Les villes qui auront besoin d’un peu de temps vont avoir ce luxe-là, assure le commissaire Cecchini.

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