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Corps à l’incinérateur de Québec : l’identité de la victime divulguée

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L'incinérateur de Québec (photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Philippe Kirouac

Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a divulgué lundi soir l'identité de l'homme de 61 ans retrouvé sans vie à l'incinérateur de Québec la semaine dernière. Il s'agit de Marcel Saint-Laurent.

Tout porte à croire que la victime était en situation d'itinérance, selon le SPVQ. Les circonstances de sa mort font toujours l'objet d'une enquête.

Plus tôt dans la journée de lundi, la police de Québec a indiqué qu'elle avait réussi à identifier le corps de l'homme retrouvé vendredi sur le site de l'incinérateur.

L'homme dans la soixantaine, qui était connu des policiers, était fort probablement en situation d'itinérance, selon David Poitras, sergent aux communications du SPVQ.

Un camion de collecte des ordures de la Ville de Québec est stationné devant l’incinérateur.

Un corps inanimé a été découvert vendredi matin sur le site de l’incinérateur de Québec.

Photo : Radio-Canada / Flavie Villeneuve

L’enquête pour connaître les circonstances de la mort du sexagénaire est toujours en cours et une autopsie sera effectuée.

Les policiers n'écartent aucune hypothèse dans cette affaire.

Un autre décès qui fait réagir

Le directeur général de Lauberivière, Éric Boulay, s’est dit attristé de voir qu’une autre personne en situation d’itinérance ait perdu la vie.

Quand j’apprends la nouvelle le matin, c’est une brique! C’est très très triste d'apprendre ça, affirme M. Boulay.

Il rappelle qu’au printemps, un itinérant avait été tué par deux hommes dans le secteur de la marina Saint-Roch.

Pour lui, ce genre d’histoire met de nouveau en lumière les problèmes liés à l’itinérance dans la Vieille-Capitale.

On sait que les gens dans la rue sont très à risque. Des fois, on est sur une mince couche de glace.

Une citation de Éric Boulay, directeur général de Lauberivière

Selon les chiffres de son organisme, entre 15 et 20 personnes sont refusées chaque jour en raison d’un manque de ressource.

Cet été, c’était l’été des nouveaux visages, ajoute Éric Boulay. Entre le 1er juin et le 31 août, 75 % des demandeurs étaient de nouvelles personnes qui n’avaient jamais connu l’itinérance.

Il lance une fois de plus un cri du cœur au gouvernement pour obtenir du financement supplémentaire.

Avec les informations de Raphaël Beaumont-Drouin et Louis-Philippe Arsenault

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