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ArchivesLes deux Corées entre guerre et paix depuis 1953

Une carte montre la Corée du Nord et la Corée du Sud ainsi que la zone démilitarisée qui sépare les deux pays.

Le 27 juillet 1953 était signé l'armistice de Panmunjoeom entre les deux Corées.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Le 27 juillet 1953, les participants à la guerre de Corée concluent un armistice. Ce dernier, comme nous amènent à constater nos archives, ne contribue cependant pas à sceller la paix entre la Corée du Nord et la Corée du Sud.

Un armistice qui ne fait qu’immobiliser le conflit

Le 27 juillet 1953, Les Républiques populaires de Corée du Nord et de Chine signent avec l’Organisation des Nations unies l’armistice de Panmunjeom qui met officiellement fin à la guerre de Corée.

Extrait d'une émission qui résume les principales étapes de la guerre de Corée. Crédit: Explo Mundo Inc.

Comme le rappelle cet extrait tiré de l’émission Passé défini du 29 mai 1980, la guerre de Corée a éclaté le 24 juin 1950.

Pierre Valcourt narre cet extrait.

Le 24 juin 1950, la Corée du Nord tente d’envahir la Corée du Sud. Les Nations unies demandent aux États-Unis et à des pays volontaires d’aider la Corée du Sud à repousser l’invasion.

Cette implication des États-Unis et d’autres pays occidentaux provoque à son tour l’intervention de la Chine communiste aux côtés de la Corée du Nord.

La guerre de Corée s’internationalise et devient un des moments les plus dangereux de cette période qui survient presque immédiatement après la fin de la Seconde Guerre mondiale et qu’on appelle la guerre froide.

Le Canada participe à la guerre

Parmi les pays qui participent à la guerre de Corée se trouve le Canada.

Le correspondant de guerre René Lévesque décrit un théâtre d'opération durant la guerre de Corée.

La présence de 4000 soldats canadiens dans ce conflit en Asie explique que Radio-Canada ait envoyé sur le front un correspondant de guerre.

Il s’agit de René Lévesque. Celui-ci transmettra plusieurs reportages du déroulement du conflit.

Voici un extrait d’un de ses reportages dans une émission spéciale, Ici Radio-Canada, diffusée le 9 octobre 1986, et qui relate l’historique de l’information à Radio-Canada entre 1936 et 1959.

Une atmosphère de veille de guerre perpétuelle

La guerre froide a gardé ici tout son sens.

Une citation de Paul Gascon

Le 27 juillet 2003, c’est le 50e anniversaire de la signature de l’armistice entre les deux Corées.

Reportage du journaliste Paul Gascon qui résume la situation dans la péninsule coréenne 50 ans après la signature de l'armistice de Panmunjeom qui met officiellement fin à la guerre de Corée.

Mais, comme le souligne ce jour-là l’animatrice Josée Thibeault du Téléjournal, les deux pays sont toujours techniquement en guerre, car aucun traité de paix n’a été ratifié par les belligérants.

Le reportage du journaliste Paul Gascon qui suit rappelle que le conflit coréen est un des derniers vestiges de la guerre froide.

De la zone démilitarisée de 250 kilomètres qui délimite les deux frontières, les soldats nord-coréens et sud-coréens se regardent en chiens de faïence.

En 2003, la situation était encore très tendue.

La Corée du Nord développe un programme nucléaire. Le chef suprême de la Corée du Nord, Kim Jong-il, envisage de renier l’armistice de 1953.

Reportage de la journaliste Catherine Kovacs à la suite du premier essai nucléaire souterrain de la Corée du Nord.

La possibilité d’une réunification des deux Corées, de même que le sentiment de sécurité dans la péninsule, semble davantage s’éloigner le 9 octobre 2006, comme le souligne un reportage de la journaliste Catherine Kovacs présenté au Téléjournal/Montréal.

La Corée du Nord vient de procéder à un essai nucléaire souterrain.

La bombe aurait eu plus ou moins la même puissance que celle utilisée contre la ville japonaise d’Hiroshima en 1945.

Plus effrayant encore, on calcule que la Corée du Nord a stocké suffisamment de plutonium pour fabriquer six autres bombes.

Le dirigeant de l’Agence internationale de l’énergie atomique des Nations unies, Mohamed ElBaradei, considère que cet essai nucléaire risque d’encourager la prolifération de bombes nucléaires dans le monde et contribuer à une déstabilisation accrue de la planète.

En 2022, on évaluait entre 30 et 55 le nombre de bombes que pourrait avoir la Corée du Nord dans son arsenal.

La Corée du Sud, pour sa part, est protégée par ce qu’on appelle le « parapluie nucléaire » américain.

L’armée et la marine nord-coréennes compteraient pour leur part 1,3 million de soldats; celles de la Corée du Sud en compteraient 625 000.

 Encore plus de nos archives

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