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Six jeunes Ukrainiens qui ont pris part au tournoi pee-wee déménageront à Québec

Quatre joueurs ukrainiens pee-wee s'avancent vers la glace. Un spectateur tend la main à un des joueurs, qui tend la sienne en retour.

Les six joueurs font partie de la formation qui était venue au Tournoi international pee-wee de Québec en février dernier. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Carmen Rachiteanu

Six membres de la formation ukrainienne qui avait soulevé les foules au dernier Tournoi international de hockey pee-wee déménageront à Québec le mois prochain.

La nouvelle avait été d'abord relayée par le Journal de Québec.

Artem Kovalenko, Mykyta Staskevitch, Maksim Shtepa, Yehor Pyshalko, Yehor Kosenko et le gardien Matvii Kulish ont obtenu les autorisations nécessaires afin d'emménager à Québec. Ils devraient arriver dans la province à la fin du mois d'août pour étudier et jouer au hockey.

Ils porteraient les couleurs des Fighting Irish, club de hockey de l'école secondaire anglophone Saint-Patrick, à Québec.

Sean Bérubé, l'homme qui a orchestré leur participation au tournoi de 2023, a travaillé d'arrache-pied au cours des derniers mois afin que ces joueurs puissent revenir au pays. Ils sont tombés en amour avec Québec, relate-t-il.

Sean Bérubé.

Sean Bérubé a mis des mois à orchestrer ce moment. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Olivier Bouchard

Plusieurs de leurs parents m'ont dit que quand ils sont retournés en Ukraine [après le tournoi pee-wee], ils parlaient du Québec chaque jour, dit-il.

Loin des combats

Sean Bérubé mentionne toutefois que ce déménagement n'est pas permanent. Pour l'instant, il est prévu que les joueurs resteront au Québec jusqu'en 2025 et pourraient revenir dans leur pays avant, si la situation se stabilise en Ukraine.

De jeunes joueurs de hockey pee-wee d'Ukraine de passage à Québec.

De jeunes joueurs de hockey pee-wee d'Ukraine, de passage à Québec au printemps dernier (Photo d'archives)

Photo : Photo fournie par Sean Bérubé

Ce transfert permettra aux jeunes de pratiquer leur sport en sécurité, loin de la guerre et des combats qui font rage dans leur pays. Sean Bérubé affirme que la mère de Mykyta Staskevitch a fondu en larmes lorsque l'entraîneur lui a appris que son fils irait au Québec. Ce matin-là, leur appartement dans la ville de Dnipro venait de passer au feu à cause des bombardements, dit-il.

Si les hockeyeurs avaient été accueillis en vedette au printemps dernier, Sean Bérubé a prévenu les adolescents que ce séjour au Québec sera bien différent.

Une foule debout en train d'applaudir. Une vue d'en haut du centre Vidéotron.

Des milliers de spectateurs avaient assisté aux prouesses de l'équipe ukrainienne au Centre Vidéotron. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Nicolas Perron-Drolet

Ils ne viennent pas ici comme des vedettes. Ils viennent ici sérieusement. Ils vont à l'école. Ils vont avoir une vie normale, dit-il.

Les Maksym à Boston?

Deux autres joueurs pourraient venir s'installer en Amérique du Nord au cours des prochains mois.

Les joueurs de Ukraine Team Select et des Junior Bruins de Boston durant les hymnes nationaux, samedi.

Les joueurs de l'Ukraine Team Select et des Bruins Junior de Boston au tournoi pee-wee de Québec. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot

Des discussions sont en cours afin de permettre aux joueurs Maksym Kukharenko et Maksym Protserov de déménager à Boston.

Fait notable, c'est l'organisation des Bruins Junior de Boston, la première équipe a avoir affronté les Ukrainiens au dernier tournoi pee-wee, qui ont fait les démarches afin d'accueillir les joueurs.

Des discussions sont en cours afin que le tout se concrétise, selon Sean Bérubé.

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