Retour en cour en septembre pour Steeve Gagnon
Steeve Gagnon a fait son entrée au palais de justice d'Amqui mercredi matin pour son enquête sur remise en liberté.
Photo : Radio-Canada / Marie-Christine Rioux
L’auteur présumé de l’attaque au camion-bélier survenue à Amqui le 13 mars dernier n’aura pas à subir d’enquête pour remise en liberté.
La défense a indiqué qu’elle renonçait à la procédure qui était au départ prévue pour mardi. L'accusé demeure détenu à la prison de Rimouski.
Lors de cette première audience à laquelle l’accusé participait par visioconférence, le juge Berthelot a ordonné le report au lendemain, mercredi, et demandé que l’accusé y soit en présentiel. C'était d'ailleurs le cas.
C’est un complément de preuve transmis récemment à la défense par la poursuite qui a permis de déterminer une date pour l’enquête préliminaire de Steeve Gagnon.
Il reste encore certains éléments dans l’enquête à venir. Par contre, à ce stade-ci, la preuve, sans être 100 % complète, est très avancée, […] ce qui fait en sorte qu’on est en mesure d’avancer aujourd’hui dans le processus judiciaire pour aller fixer une date d’enquête préliminaire
, explique le procureur aux poursuites criminelles et pénales, l'avocat Simon Blanchette.
Le suspect de 38 ans subira son enquête préliminaire du 5 au 8 septembre.
C’est une date qui me semble un peu rapide, mais on va faire le nécessaire pour procéder à ce moment-là
, assure l’avocat de la défense, Hugo Caissy.
L’enquête préliminaire concerne les 14 chefs d’accusations qui pèsent contre l’accusé. Il est question de trois chefs d’accusation de meurtre prémédité, neuf autres de tentative de meurtre et de deux chefs d’accusation de conduite dangereuse causant la mort.
M. Blanchette affirme que plusieurs témoins seront entendus lors de l’enquête préliminaire. La liste complète des témoins qui seront entendus à cette occasion n’a pas été discutée avec mon confrère de la défense, mais assurément que plusieurs témoins seront entendus
, dit-il.
Du côté de la défense, M. Caissy rappelle que son client n’a toujours pas plaidé coupable aux multiples chefs d'accusation, mais qu'il ne s’agit pas d’une situation anormale.
Le plaidoyer de culpabilité n’est pas enregistré parce qu’on n’est pas à une étape où ça se fait. L’étape où il y aura un plaidoyer d’enregistré sera au moment du dépôt des actes d’accusation
, explique Me Caissy.
L’accusé subira un procès devant juge et jury.
Trois personnes ont perdu la vie lors des événements du 13 mars dernier. Neuf autres ont été blessées.
