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ArchivesDes jeux à plusieurs facettes : les casse-têtes

Enfant qui fait un casse-tête éducatif en 1978.

Les casse-têtes peuvent avoir à la fois un aspect ludique et un aspect éducatif.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Les casse-têtes, aussi connus sous le nom de « puzzles », sont des jeux qui peuvent prendre plusieurs formes et qui peuvent posséder à la fois un aspect ludique et éducatif, comme le soulignent nos archives.

Des jeux à la fois pédagogiques…

Des jeux de cartes de patience aux cubes Rubik, en passant par l’assemblage de fragments pour reconstituer une image, ce qu’on appelle les casse-têtes possède plusieurs facettes.

Les casse-têtes ont certainement un aspect ludique.

Femme d'aujourd'hui, 18 décembre 1978

Ils peuvent avoir aussi un aspect éducatif, comme le montre cette entrevue avec le concepteur de jeux Robert Malenfant, diffusée le 18 décembre 1978 à l’émission Femme d’aujourd’hui.

Passionné par la langue française, Robert Malenfant a inventé cinq casse-têtes en forme d’albums thématiques qui aident tout particulièrement les enfants à développer leur vocabulaire.

Une autre particularité des albums casse-têtes de Robert Malenfant est qu’ils sont constitués de pièces aux formes géométriques.

Cette caractéristique ajoute une autre dimension pédagogique à ces jeux.

La principale difficulté de production a été d’ordre technique.

Il était difficile de découper dans le carton, matière assez rigide, les formes géométriques qui constituent les casse-têtes.

L’accueil du public a été très bon. Robert Malenfant a dû songer rapidement à une nouvelle impression de ses albums en français.

Une version anglaise était déjà distribuée jusqu’aux États-Unis et l’auteur rêvait de voir apparaître bientôt des versions de sa création dans d’autres langues.

... qui peuvent susciter une passion…

C’est arrivé dans des sacs de 4000 morceaux.

Une citation de Fernande Ménard, 1985

On peut affirmer sans trop exagérer que Fernande Ménard est très patiente et très observatrice.

Au jour le jour, 13 mars 1985

Elle détient un record, comme elle le confirme le 13 mars 1985 à l’émission Au jour le jour.

Celui d’avoir réassemblé le plus gros puzzle commercial de l’histoire : ce dernier comprend 12 144 morceaux.

Au nombre imposant de pièces s’ajoute la difficulté particulière liée à l’œuvre à reconstituer.

La tentation de Saint Antoine du peintre Jérôme Bosch est un chef-d’œuvre pictural de l’art médiéval.

La peinture présente cependant une grande complexité – avec une multitude de scènes et de personnages de petite taille et de grandes surfaces sombres – qui augmente la difficulté de recomposition.

Pour achever un tel projet, Fernande Ménard s’est installée dans une pièce, couchée par terre avec des lampes et des coussins pour être plus à l’aise.

Fascinée par l’art, elle a étudié centimètre par centimètre pendant 200 heures le tableau formé de trois panneaux du maître d’origine flamande.

Ce contact rapproché et de longue durée a soulevé sa curiosité sur l’histoire de l’œuvre ainsi que sur sa symbolique qui échappe un peu à nos esprits contemporains.

… et que la technologie a fait évoluer

L’immense casse-tête assemblé par Fernande Ménard était de facture traditionnelle : il était constitué de milliers de petits morceaux de carton qu’il fallait assembler avec ses mains.

Mais la technologie a créé de nouveaux casse-têtes qui n’existent que de manière virtuelle sur des CD-Rom ou des programmes informatiques.

Branché, 6 juin 1997

C’est ce que nous explique le reportage de la journaliste Sophie Lambert de l’émission Branché du 6 juin 1997.

L’entreprise québécoise Wrebbit présentait, dès 1991, ses casse-têtes en trois dimensions.

Le succès que l’entreprise Wrebbit a alors rencontré l’a convaincue d'aller encore plus loin et de concevoir des casse-têtes virtuels.

Wrebbit nous propose de reconstituer la cathédrale Notre-Dame de Paris à partir d'un ordinateur.

Le casse-tête virtuel offre quatre niveaux de difficulté qui multiplient le nombre de pièces à monter.

Tout au cours du processus d’assemblage, on peut lire des documents multimédias qui racontent l’histoire du bâtiment.

Un autre ajout intéressant est qu’une fois l’assemblage effectué, on peut entrer virtuellement dans la cathédrale, écouter d’autres documents multimédias et même participer à la résolution d’une énigme.

Ces casse-têtes virtuels possèdent donc, eux aussi, une double nature ludique et pédagogique.

Ils possèdent aussi un avantage indéniable.

À la satisfaction de certains, finies les tables encombrées par une multitude de morceaux de casse-tête et qui peuvent se perdre!

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