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COVID-19 : pandémie ou endémie, l’OMS appelle à la prudence sur le choix des mots

Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, prononçait un discours en Israël, le 12 septembre 2022.

Le directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. (Photo d'archives)

Photo : Getty Images / JACK GUEZ

Agence France-Presse

Pandémie, phase endémique, virus saisonnier... l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé mardi à être prudent sur les termes qui sont utilisés pour définir l'évolution du virus.

Durant la première semaine de mai, le comité d'urgence de l'OMS sur la COVID-19, qui se réunit tous les trois mois, devra dire s'il faut maintenir l'alerte maximale, a indiqué le Dr Michael Ryan, chargé du Programme OMS de gestion des situations d'urgence sanitaire, lors d'une conférence de presse à Genève.

Il a dit espérer qu'à cette occasion le comité aura des conseils positifs à donner au chef de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus (à qui revient la décision finale), concernant leur évaluation de la trajectoire de la pandémie et l'existence ou non d'une urgence de santé publique de portée internationale.

L'OMS avait décrété cette alerte maximale le 30 janvier 2020, lorsque le monde comptait moins de 100 cas et aucun décès en dehors de la Chine. Ce n'est que lorsque le Dr Tedros a qualifié la situation de pandémie, en mars 2020, que le monde a pris la pleine mesure de la gravité de la menace sanitaire.

On n'éteint pas un interrupteur pour passer automatiquement à une situation endémique. Il est beaucoup plus probable que nous allons passer [...] d'un chemin cahoteux vers un modèle plus prévisible.

Une citation de Dr Michael Ryan, chargé de Programme à l'OMS

COVID-19 : tout sur la pandémie

Consulter le dossier complet

Une représentation du coronavirus.

Il a ainsi appelé à la prudence face au choix des mots.

Je pense qu'il y a un malentendu. Très souvent les virus respiratoires, par exemple, comme la grippe, ne passent pas par une phase endémique, a-t-il indiqué.

De pandémie à épidémie saisonnière

Ils passent d'une pandémie à des niveaux d'activité très faibles, avec des épidémies potentiellement saisonnières ou des épidémies qui se produisent sur une base annuelle ou semestrielle, a-t-il expliqué.

Concernant la COVID-19, qui est un virus respiratoire, l'OMS s'attend donc à ce qu'il passe à une phase de faible incidence avec des pics potentiels, en particulier lorsqu'à certaines saisons les gens se retrouvent à l'intérieur des maisons et immeubles en raison du froid, a ajouté le Dr Ryan.

Mais il a insisté sur le fait que le virus lui-même ne disparaîtra pas : Nous ne l'éliminerons pas et le virus SARS-CoV-2 rejoindra le panthéon des virus respiratoires, comme les virus de la grippe et continuera à provoquer des maladies respiratoires importantes.

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